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3 points.
Putain c’est pas beaucoup.
On les aime bien, donc on veut pas tourner le couteau trop longtemps dans la plaie des ani (ben oui, un anus, des ani, c’est pas parce qu’on est un Nada qu’on connaît pas ses déclinaisons latines, dites donc, faudrait pas voir à nous prendre pour ce qu’on est), mais putain, 3 points c’est pas beaucoup. Ils auraient eu la présence d’esprit de relire nos annonces pour trouver le thème de la semaine 8 – la déjà mythique semaine 8 – ils auraient fini ex-aequo et on les aurait probablement fait gagner en inventant un codicille privilégiant les équipes issues de DVDClassik. Mais finalement non, pas eu besoin, parce que ces fameux 3 points. Ce qui fait pas beaucoup.

C’est donc la Menace Neurones, d’une sacrée constance sur toute la session – c’est pas comme les cadors foutraques de la Bomb Mutant Ponies Squad from Outer Space Craft Paper Moon Sailor Monseignor, qui font 25 sur 90 lors de la première semaine consacrée aux années avant 80 et qui sortent un 87 sur 90 lors de la semaine eighties, allez comprendre – et on n’est pas mécontents non plus, 1/ parce qu’on est des gros démagos qui aimons les vainqueurs, 2/ mais aussi et surtout parce qu’on a pas oublié que lors de la session 31, à l’époque où ils jouaient sous le nom de Padawans Qnb, ils nous avaient envoyé l’un des messages les plus touchants qu’on ait jamais reçus. Amitiés, les gars, vous avez bien mérité votre victoire.

Peut-être qu’ils gagneront aussi une future session, mais on voulait de manière complètement subjective saluer d’autres équipes qui ont égayé notre parcours d’organisateurs (et les autres, c’est pas parce que votre nom ne figure pas dans la liste qu’on vous aime pas, c’est juste qu’on peut pas forcément citer tout le monde non plus) : les Circonstances Atténuantes, pour leur constante bonne humeur et la bienveillance qui transpirait de chacun de leurs messages ; les Quiches, élèves-modèles qui illustrent presque toute leurs réponses d’une capture d’écran youtube ; toutes les équipes internationales, qui franchissent un palier supérieur à chaque session et dont je ne serais pas surpris qu’ils en gagnent une prochainement, et en particulier les Forofos del Foro pour leur utilisation drolatique et attendrissante de google traductions ; les Sextoys qui se sont tellement déchaînés qu’on les a perdus en route mais on n’est pas rancuniers ; Cracoucass la Connasse parce que c’était un plaisir simplement de lire votre nom au moment de vous répondre ; la BoM-team, un cran en-dessous de ses performances habituelles d’avant qu’on lui pique ses meilleurs éléments ; ou Ash, admirable performer solo qu’on ne peut que saluer. Globalement, on est très contents d’être allés au bout d’une session dans une atmosphère de cordialité générale dont on ne peut que vous remercier.

Concernant les deux dernières semaines, on est resté fidèles à nos principes, avec un certain éclectisme qui ne négligeait ni le grand cinéma ni le nanar, et les années 80 (j’espère que vous avez apprécié le jeu de mot 4 vins, pardon, 4 étoiles qui habitait le titre de cette semaine) étaient peut-être la décennie idéale pour nous servir de manifeste. Oui, nous aimons Ghostbusters II, surtout zuul, et on assume grave.

Une session ne ressemble jamais à une autre, mais le grand cycle de la vie, parfois cruel et souvent exaltant, vient souvent nous rappeler à son bon souvenir. Certains partent, nous ne les oublierons jamais, d’autres arrivent, et nous voulons saluer leur arrivée avec l’allégresse taquine qui nous caractérise si bien. Les Nadas sont donc un de plus, welcome donc to the Saul man, et pour peu que le jeu existe encore dans une quinzaine d’années (ceci dit, je ne mettrais pas ma main à couper vu la galère que ça représente de zigzaguer entre tineye, google image et shazaam), soyez prévenus qu’il vous collera de sacrées trempes vu la culture qu’il va se forger d’ici là. That’s all, folks, enfin presque : on est tellement contents des moments qu’on a passés avec vous que cette fois, on osera peut-être se socialiser dans un pot post-session. On vous tient au courant par mail. Pour le reste, restez comme vous êtes, ça nous rassure de voir qu’on n’est pas les seuls malades. M’enfin, 3 points, c’est quand même pas beaucoup.

Lorsque l’un d’entre nous, au détour d’une soirée un peu arrosée par l’enthousiasme juvénile de notre cinéphilie rieuse (bon, tout ça pour dire qu’on était pétés comme des coins en train de débattre sur Evil Dead), a balancé l’idée d’une semaine thématique « les numéros de visa sont des nombres premiers », on aurait pu en rester là, se contenter de dire que c’était une idée à la con, et revenir vers une thématique plus classique de « films avec Michel Sardou et Anne Roumanoff », ce qui aurait d’ailleurs enfin permis à Xavier de rendre hommage à Didier Kaminka.

On aurait pu. Mais on ne l’a pas fait. Et sans vouloir dénoncer l’un de mes petits camarades (d’autant plus que cela risquerait de me poser un cas de conscience schizophrénique), il y en a un parmi nous qui, à la seule évocation d’une étude de primalité, s’est retrouvé à peu près dans l’état d’Herbert Lom sur la dernière capture du film n°1 de cette semaine 8. La phase la plus amusante a probablement été d’éplucher pendant des heures les archives du CNC avec un logiciel de décomposition en facteurs premiers, mais le résultat en valait d’autant plus la chandelle que, finalement, nous avons réussi à proposer des films qui nous ressemblaient assez : Zuul vous a soumi l’un de ses (sinon son) films préférés, Roy Neary a pu mettre son Spielberg qui craint (de cheval), Xav a pu vous parler de ses tops, zemat faire partager son goût de la comédie musicale irlandaise et – last but not least – le chef rendre un hommage, via Claude Chabrol, à l’ami qui nous aura donné son nom et auquel notre participation au jeu est à jamais dédiée.

Bravo aux deux équipes – et en particulier aux premiers d’entre eux, la Bomb Mutant Ponies Squad from Space, presque aussi tarés que nous et ce n’est pas un demi-compliment – qui ont trouvé le thème ! Et à ceux qui se demandent toujours comment ils auraient pu faire, voici l’heure du ramassage des petits cailloux blancs qu’on vous avait laissés en route : l’intitulé de la semaine contenait deux nombres premiers (5 et 7) ; l’annonce de la semaine 7 vous disait, d’une part, que « c’était le moment idéal pour avoir plusieurs premiers » et s’achevait sur une faute de frappe volontaire (dernière ligne) faisant apparaître le mot « visa » ; enfin, il y avait un autre indice dans la parenthèse au début de l’annonce de la semaine 3, datée du 27/11/2012, mais je vous laisse la relire :-)

N’ayant pu faire de différence nette sur cette semaine 8, les deux équipes de tête restent au coude à coude, tandis que derrière, les Forofos del Foro réalisent la plus belle performance de la semaine, méritant bien leur titre honorifique de meilleure équipe internationale. Concernant la semaine 9, l’avant-dernière, qui vient de s’ouvrir – on espère que vous apprécierez le clin d’œil à la semaine écoulée offert par le film n°4 - , on a été un peu moins fourbe dans la thématique car c’est important de savoir s’adapter à toutes les situations, mais il s’agit d’une semaine progressive, dans laquelle chaque nouvelle question est débloquée par l’identification (ou l’abandon) des précédentes. D’où une gestion et une organisation différentes, mais je crois en fait que vous n’avez plus besoin de nos conseils si vous en êtes arrivés là : vous êtes des survivants de l’enfer.

En émergeant ce matin (c'est-à-dire vers 14h) des brumes hivernales et éthyliques où nous étions plongés, nous avons jeté un coup d’œil au classement général de cette session 34 dont tout le monde s’accorde déjà à dire qu’elle restera dans les annales, non pas du FRCD, mais de l’histoire de l’Art en général, et nous avons eu la stupeur de remarquer que, alors que nous avons achevé le deuxième tiers du jeu, deux équipes se tenaient désormais joyeusement la main en tête, ce qui est quand même d’une jolie symbolique en cette année d’Eros et de mariage pour tous. 
En effet, il y a désormais deux équipes en tête (ça, c’était pour faire un résumé court à ceux qui, céphalée post-réveillonnesque oblige, n’avaient pas réussi à lire la première phrase, un peu longue je le concède, en entier), et c’était clairement le moment idéal pour avoir plusieurs premiers. A la faveur d’une semaine polissonne menée à bon (arrière) train, les Neurones retrouvent donc une position qu’ils avaient déjà occupée et qui semble leur convenir (la tête, les Neurones, tout ça…). Mais attention, il faudra se méfier de leurs adverso-rectaux, car comme aiment à le répéter les latinistes : bon anus 2013 !
Saluons aussi les Circonstances atténuantes, seule autre équipe à réaliser le Grand Chelem sur une semaine où les films de Xavier vous auront causé bien des tracas – c’est ça, quand il voit les films, les images qu’il propose sont tout de suite plus dures. Bon, on commence à observer quelques désistements en deuxième partie de classement, accrochez-vous les amis, le plus dur est passé, et on vous a concocté encore quelques surprises.  La première d’entre elles réside dans la thématique surprise de cette semaine, qu’on ne vous donne pas (ça, c’est pas nouveau), mais que vous allez probablement avoir du mal à trouver, et pour laquelle vous allez peut-être à un moment donné nous maudire. A titre personnel, moi, c’était au départ mon thème préféré. On a, de-ci de-là, disséminé quelques indices pour vous aiguiller (y compris dans cette annonce), et les équipes qui parviendront à nous proposer l’intitulé exacte de cette grosse thématique de psychopathes (salut, c’est nous !) gagneront un bonus 3 points, ce qui n’est quand même pas négligeable, surtout pour nos équipes du haut du classement. Avisà tous les joueurs : la chasse au thème mystère est lancée.

Il semblerait, d’après des sources bien informées, que l’on ait pris un peu de retard dans nos annonces, et que pendant que nous gambadions ingénument le nez en l’air dans les prairies de notre insatiable insouciance, un changement de leadership se soit opéré en tête du classement général, la Communauté de l’Anus rendant un vibrant hommage Hobbit (il manque pas un mot, là ?) en s’emparant de la première place à la faveur de très beaux scores sur les deux semaines écoulées, l’une consacrée à la musique sous toutes ses formes, l’autre au beau sexe dans toutes ses formes. La semaine dite féminine, d’ailleurs, aura été l’objet de la plus belle performance collective de nos forcenés participants, avec rien moins que 11 grands chelems, et une flopée de jolis scores (la Mauvaise Haleine aimant les femmes, sinon la réciproque), cela peut-être pour compenser la difficulté d’une semaine sonore un peu plus coton dans vos oreilles.
On espère que c’était bien aussi de votre côté, mais sachez que nous avons de notre côté goulument ripaillé pour Noël ; il semblerait toutefois que, grâce à nos vigiles alertes, peu parmi vous se soient sentis pénalisés par cette coquetterie de calendrier qui voyait une semaine (ah non, en fait deux) s’achever un soir de réveillon. Rebelote donc pour cette semaine 7 qui scellera 2012 de la plus belle manière qui soit : quoi de mieux, en effet, en cette période de boules, de gros paquets et de dindes fourrées que le retour tonitruant de la semaine sexe si chère aux puristes du FRCD.
Quand on se reparlera (même si, en l’état, c’est surtout moi qui solliloque), nous serons donc en 2013, année des foutaises, des  hématopoïèses et de la baise : des conneries, du sang et du cul, voilà un menu qui nous sied et qu’on vous servira donc copieusement. Bonne année à tous, donc, et gardez des forces pour le sprint final : on me murmure à l’oreille que vous risquez de nous détester pour l’une des prochaines semaines à venir.

Attention : demain c'est le réveillon de Noël, n'espérez pas une très grande réactivité de notre part.

Oh la jolie semaine double (autant vous l’avouer tout de suite, j’ai un quota d’autocongratulation à remplir dans chaque annonce, ne soyez pas surpris, c’est contractuel) qui s’ouvrait avec deux réalisatrices et s’achevait avec les maris de Cassavetes, et qui vous proposait entre les deux un panorama pour le moins assez large de nos goûts, de 1921 à 2011, du Japon à la Belgique, du court au doc, du kung-fu au film noir, de Shakespeare à Jerry Lewis… Notons le tir groupé à six sur le haut du classement de la semaine, ce qui maintient le mouchoir de poche dans lequel se pelotonnent tendrement nos équipes de tête. Les Neurones gardent la tête, mais le trou n’est pas fait sur leurs poursuivants de l’Anus.
Au sujet de la semaine écoulée, plusieurs joueurs nous ont, sur des tons allant du cordial au un peu moins, interrogés sur l’appartenance contestable d’un film ou d’un autre (souvent le même, en fait) au thème de la manche ; la plupart du temps, il s’agissait d’une surinterprétation, puisque le thème concernait bien des acteurs ayant réalisé mais pas forcément au sein du même film ! (même si, concédons-le, la majorité des titres proposés rentraient dans ce cadre). D’ailleurs, quelques chouchous ont eu l’honneur de revenir plusieurs fois (Woody Allen, Clint Eastwood ou Jackie Chan) et plusieurs membres de l’équipe en ont profité pour mettre en avant des coups de cœur personnels, de La Guerre est déclarée au Criminel d’Orson Welles en passant par Pietro Germi ou Eric & Ramzy, illustration une fois de plus de l’éclectisme qui nous motive. Au passage, on rappellera quand même que la plupart des sessions récentes n’avaient pas de thèmes, que vous vous débrouilliez très bien sans, que nous on en a mis pour vous aider et que c’est du coup quand même un peu paradoxal de prétendre que le thème a fait perdre des points quand, en réalité, il en a probablement fait gagner un paquet… M’enfin, une organisation de frcd sans petites râleries, ce serait comme Groucho sans cigare, Roy sans retard, Rocka sans ski ou Zuul sans question sur les formats… Tiens, d’ailleurs, il y a encore un thème cette semaine, musical au sens large, mais vous pourrez pas dire qu’il vous a pénalisé puisque, contrairement au(x) précédent(s), il ne sera d’aucune utilité dans vos recherches… 
On le redira, régulièrement, mais profitons de l’occasion de cette mi-parcours imminente pour remercier les joueurs qui, chaque semaine, nous adressent des messages sympathiques, drôles et/ou encourageants et qui nous confortent dans l’idée qu’on a bien fait de triompher (oui, oui, c’est le mot, pas de fausse modestie) sur la session précédente pour avoir  le plaisir de partager ça avec vous. On a d’ailleurs vu l’entrée cette semaine dans le classement (avec un beau score d’ailleurs) d’une équipe au nom assez emballant que l’on vous laisse aller découvrir par vous-même. Vous êtes désormais 33 furieuses équipes à jouer à notre jeu de malades ; oui, c'est grave docteur, et vous pouvez compter sur nous pour vous soigner !

Quand on a évoqué, parmi les thèmes un peu débiles qu’on envisageait de vous proposer (une semaine avec les couleurs de l’arc-en-ciel dans le titre ; une semaine spéciale Didier Kaminka ; une semaine avec des films dont les numéros de visas sont des nombres premiers ;  une semaine avec que des réalisateurs unijambistes…) , le thème du remake ou de la réadaptation, je dois vous avouer que j’ai eu un peu peur qu’on se tape des Massacre à la tronçonneuse, Le Cercle, The Crazies et autres Poséidon… bon, vous allez me dire, on les a eus, mais quelque part ça aurait pu être pire : quelqu’un avait envisagé un Piranha 3D, ce pour quoi il a été éviscéré. D’ailleurs, quelqu’un d’autre avait parlé d’Evid Dead 2, ce qui a provoqué au sein de notre équipe une vive discussion sur le thème « suite ou remake ? », débat passionnant auquel l’image choisie, sur la partie droite de la semaine, rendait un vibrant hommage. Vous savez tout. Ah non, tiens, vous aviez remarqué qu’on vous avait donné le thème (subtilement caché) dans la dernière phrase de notre annonce de la semaine dernière ? 
Cela a quand même permis de se rendre compte que de Douglas Sirk à William Friedkin ; de Billy Wilder à Michael Mann ; des frères Farrelly aux frères Coen ; de Fritz Lang à Martin Scorsese, il n’y a pas que des manchots qui se sont prêtés à l’exercice, et notre semaine tâchait de reposer sur un subtil dosage entre des captures « faciles » (même si, quand on regarde dans le détail les scores, il n’y pas vraiment eu de « cadeau ») et d’autres qu’il était vraiment difficile d’identifier sans l’aide de la thématique (en particulier Psycho de Gus Van Sant, mais allez trouver un plan de ce film qui soit vraiment original !). Félicitations donc aux Menaces Neurones, seule équipe à accomplir le sans-faute, mais aussi à Ash, qui passe à deux doigts du MGC (méga grand chelem, pour les profanes) en solo. L’homme au cigare fait des petits. Au bout de trois semaines, on ne compte que deux défections (on l’espère provisoires) ce qui nous laisse imaginer que vous vous amusez quand même un peu. C’est pourtant pas faute d’essayer…
La semaine à venir dure 15 jours (le frcd a parfois ses petits caprices temporels) et est synchronisée, c'est-à-dire que tous les indices tomberont en même temps (les dates figurent sous l’intitulé de la semaine, faites-y attention). Inutile donc d’en demander, même à Xav, vous n’en aurez pas. Ou à L’Etranger – certains joueurs déplorent, nous le savons, de ne pas être honorés par (non pas ça) ses réponses éclairantes, mais pour ça, il faudrait encore qu’il comprenne le principe de la boîte mail… on lui a offert des pigeons, l’an dernier, pour qu’il puisse nous donner des nouvelles, je vous dis pas dans quel état on a retrouvé les pauvres bêtes.  Depuis, on envoie régulièrement des messagers dans son pays lointain pour lui transmettre les consignes, mais ils reviennent dévastés, à l’état de zombies. Landes of the dead. Enfin bon, je m’égare. Il me reste à vous dire qu’il y a un thème, encore, mais qu’on ne vous le donne pas encore. Pour le reste, keep up the good work…

Certains gardiens du temple frcdiste continueront à partir en croisade pour chacune de nos semaines cathodiques, mais nous gardons la foi, confortés en cela par deux de nos récentes recrues, série-phages notoires ; comme vous l’avez peut-être remarqué, c’est un peu moins vrai pour les deux autres, l’homme au cigare n’en possédant à peu près qu’une et la dame de l’équipe n’en ayant pas (nous parlons bien ici de séries !).
La sélection faisait évidemment la part belle aux séries US actuelles, mais pas que. On y trouvait notamment une production française très récente, qui aura manifestement fait l’objet de la question la plus difficile de la semaine, ou plusieurs productions british du côté desquelles il faut aussi chercher le ‘renouveau du format’, dixit l’un de nos experts (je confirmerai pas, j’y connais que dalle). Mais, puisque les scores plutôt bons ou que les quelques aimables commentaires reçus nous laissent croire que, à quelques exceptions près, les joueurs apprécient cet intermède télévisuel, nous ne vous soumettrons donc pas les plates excuses que l’on n’avait de toute façon pas prévu de vous donner.

Très clairement à l’aise dans cet exercice, La Menace Neurones réalise un score admirable de 51 pts sur 54 possibles, qui lui permet de prendre la tête d’un petit point devant La Communauté de l’Anus, tandis que les Forofos del Foro et Los Fancineros suivent d’assez près (à noter également la belle sortie, sur cette semaine, des Circonstances atténuantes, plus inspirées qu’avec nos vieilleries de la première semaine !). Une belle baston se dessine pour la victoire, et ça nous fait jubiler, un parce qu’on est de gros sadiques (avec en plus, chez certains, quelques tendances masochistes dans le fond…) ; deux parce que le format « à thèmes » ménage le risque qu’une équipe tombe, à un moment donné, sur une thématique qui l’inspire moins ; trois parce qu’on adore les sessions serrées du moment qu’on n’y participe pas. Vous voyez, quand on participe, on aime bien avoir plein d’avance, pour pouvoir fanfaronner, regarder dans le rétro et se moquer des autres, lever les bras avant la ligne, se dire qu’on pourrait presque ne pas jouer les trois dernières semaines qu’on gagnerait quand même, enfin, un peu notre quotidien, quoi, vous voyez… non ? ah…

Si on revenait à nos moutons, donc, on pourrait vous dire que cette troisième semaine est une semaine sans indices. Et puisqu’il a fallu le rappeler au sein même de notre équipe, pourtant intellectuellement plutôt très au-dessus de la moyenne qu’elle aurait si on m’enlevait, une semaine « sans indices », c’est une semaine dans laquelle il n’y a pas d’indices. Donc ce sera gentil d’en demander, on vous regardera avec la tendresse un peu affligée que l’on accorde parfois à nos enfants immatures, nos grands-parents séniles ou à Xav, mais il n’y en aura pas. Histoire de ne pas pénaliser trop ceux qui buteraient sur une capture qu’ils croient connaître mais que ça revient pas, chaque question rapportera donc 2 points au lieu des 3 habituels. Et n’oubliez pas qu’il y a un thème, commun à tous les films proposés (même si pour certains on pourrait croire que non), qui peut considérablement orienter les recherches une fois trouvé. Ma référence finale est peut-être pourrie, mais que la force soit avec vous !

D’un avis quasi-unanime (en tout cas au sein de notre équipe), elle était drôlement jolie, cette première semaine, mais elle était pas forcément évidente. Et en fait, c’est un peu ça, notre credo, sur le jeu : essayez de remuer vos méninges avec des images évocatrices (et non, pas de poignées de portes, de chaussures sales ou d’assiettes vides, n’en déplaise à ceux qui voudraient que l’on entretienne notre propre caricature) qui, à défaut d’être faciles, peuvent vous donner envie de découvrir les films proposés. Quant aux films, justement, on tâchera de panacher entre du très (très) connu (un James Bond, Un singe en hiver), quelques extraits des filmographies de nos chouchous (Mann, Renoir, Coppola, Lang, De Palma, Fuller, Becker, De Broca, Fleischer, Tourneur, Kazan, Clouzot, Lean, Gremillon, Dassin : tout ça en une semaine !) et des choses plus méconnues, plus confidentielles, plus cosmopolites aussi, qu’on aime et qu’on aimerait vous faire partager (entre la Blaxploitation et le cinéma géorgien, entre la Shaw Brothers et les rednecks australiens filmés par Ted Kotcheff, avouez qu’il y a de quoi faire…). Evidemment, les questions difficiles se concentraient plutôt sur ces pépites obscures, Black Caesar et Lewat Djam Malam étant par exemple les deux seuls films ayant résisté jusqu’au dernier indice.

Nous sommes ravis d’enregistrer l’inscription, déjà, d’une trentaine d’équipes, chacune venant avec ses moyens, ses ambitions ou sa propre culture (¡hola, chicos! ¿qué tal? ), mais, nous l’espérons, la même envie de se confronter à ses propres lacunes cinématographiques ; parce qu’on se l’avouait pas plus tard qu’hier, mine de rien, le frcd nous en aura fait découvrir, des films (enfin, sauf Groucho parce que lui il connaît tout, il sait tout, il voit tout)… Espérons donc pouvoir vous retourner la pareille.

C’est une équipe que l’on connaît bien, issue en partie du forum Dvdclassik, qui a fait son trou (oh oh) jusqu’à la première place cette semaine, suivie de près par La Menace Neurones, soit deux équipes habituées depuis leur (récente) création à des accessits honorables qui franchissent doucement les paliers vers l’excellence. Nous, on en est ravis, parce qu’on en a marre d’organiser et qu’on aimerait bien que du sang frais vienne ravigoter un peu ce jeu dont on se demande parfois (vade retro google images) s’il ne vit pas ses dernières heures.

Vous l’aviez compris – ou peut-être pas – cette semaine 1 avait pour thématique les « vieux » films de ces « vieux » cons que nous sommes, c'est-à-dire datés d’avant 1979. Parce qu’on aime bien se rappeler d’où on vient, parce que le cinéma regorge de ces pépites oubliées que ces crétins de jeunes ne connaissent pas vu qu’ils passent leur temps sur leur smartphone à mater des séries télé. Nous, on n’est pas comm… ah ben si, en fait. Changement de registre complet, donc, pour cette deuxième semaine (on aime bien l’idée des thématiques intégrales, qui font que de mêmes équipes vont être super fortes sur une semaine et vont galérer sur une autre), avec un thème que l’on emprunte à notre propre session 31 : c’est en effet nous qui avions fait entrer les loups cathodiques dans la bergerie du frcd, et on remet ça. Pour info, si les images proviennent d’épisodes et de saisons varié(e)s – ce qui achève de la rendre si difficile – nous ne demandons pas le détail, simplement le titre de la série. Télé la dure loi du frcd.