Semaine 10 : Les Nadas se finissent à l'Alsace, au Beaujolais, au Bordeaux et au Bourgogne

Zuul m'ayant piqué Breakfast Club je me suis rabattu sur un autre des films fétiches de mon adolescence (bon j'avoue je ne l'ai pas revu depuis l'époque, je pense qu'il ne vaut mieux pas), à un an près vous avez même échappé à un autre Shumacher qui n'a pas supporté le poids des ans L'expérience interdite, véritable choc à l'époque de sa sortie en salle, mais bon je m'égare revenons à ce bijou de guimauve qui a au moins l'immense qualité d'avoir un bon casting en devenir (Demi Moore, Rob Lowe, Emilio Estevez, Ally Sheedy, Andie Mc Dowell...), je crois que 30 ans après c'est tout ce que j'en retiens...

— proposé par Rocka

Découvert lors de son passage initial sur C+ (je devais être en 4ème, en pleine période "Mad Movies" et films d'horreur à la pelle), "Phantasm II" a longtemps constitué un film de chevet dans ce genre, au même titre qu'Evil Dead 2.
Cette histoire mêlant croque-morts, dimension parallèle, zombies et boules volantes tueuses bourrées de gadgets m'avait passionnée, ceci même si je n'avais même pas vu le 1er volet (une habitude chez moi à cette époque… pour l'anecdote à 6/7 ans j'ai vu "The Empire Strikes Back" avant "A New Hope", via une VHS louée au vidéoclub situé dans un Conforama (!), parce que la jaquette avait l'air plus sympa !…).
Bref, ce n'est qu'en revoyant il y a 5/6 ans toute la saga "Phantasm" (via un excellent coffret anglais édité par Anchor Bay) que j'ai pu me refaire un avis et, si les deux premiers volets tiennent encore la route, ce ne sont toutefois clairement pas des chefs d'œuvre (à l'inverse d'Evil Dead 2 !).
La première capture présentait les méfaits du "Tall Man", la seconde un passage risqué vers une autre dimension, tandis que la dernière permettait clairement de reconnaître le véritable héros du film : une boule en acier super-intelligente apparaissant face au "mec qui joue dans Girls".

— proposé par zemat

— proposé par L'étranger

1982 année phare de mon éducation cinématographique, les premières séances de cinéma tout seul (Conan, Blade Runner, Mad Max II) ça marque un homme, et je trouve que bien des années plus tard ce chef d'oeuvre de Jim Henson est toujours aussi impressionnant. Dépassant le simple effet visuel, les créateurs des Muppets réussissent là à créer un univers incroyable en donnant vie à des personnages et réussissant à créer des émotions avec de simples marionnettes, ce qui à l'époque était un énorme exploit. Dommage que Labyrinth ne soit pas venu confirmer cet incroyable coup de maitre.

— proposé par Rocka

Allez, vous ne croyez pas que je vous aurez laissé sans un dernier Jackie Chan pour conclure cette session ! Pas de commentaire sur le film, que je connais assez mal pour ne l'avoir vu qu'une fois il y a 7 ans, mais le 1^er étant déjà passé au FRCD je n'avais pas trop le choix. Pour les captures j'ai tenté de prendre des images assez drôles, et une facile pour les amateurs de Rohmer.

— proposé par zemat

Meilleur film de tous les temps des années 80, "killer klowns..." est considéré par certains bourgeois à la pointe de la hype comme un sombre nanar. Il n'en est rien, bien évidemment, sinon je ne l'aurais pas choisi. Inventif, coloré, à prendre au second degré, cet objet filmique renvoie à une époque insouciante, où série b ne rimait pas avec clone de saw, où autre films d'hémoglobines qui font sursauter les puceaux adeptes du mad-movies actuel (je hais mad movies aujourd'hui, autant que je l'adorais avec starfix dans les années 80). J'en profite pour caser mon petit clin d'oeil à Norbert Moutier (si tu le connais pas, google est ton ami) chez qui j'ai découvert ce petit bijou. Aaah le vidéo club de Norbert, avec ces films qu'il allait chercher à la cave et qui nous ont valu des soirées trés trés bis. Je vous conseille ses réalisations aussi, mais prenez de la drogue avant, c'est mieux.

— proposé par Blackula

— proposé par Roy Neary

— proposé par ed crane

Je sais vraiment pas pourquoi on m’a confié 5 films des années 80 alors que je suis née en 1991...
Quoi qu’il en soit, j’ai choisi The Verdict de Lumet parce que j’adore ce réalisateur, parce que ce film a une place à part, peut-être trop petite, dans sa filmo, parce que Paul Newman y est particulièrement intéressant dans son rôle d’avocat dépressif, alcoolique et désabusé qui lutte, thème cher à Lumet, pour une justice simple.
Il paraît que Redford avait refusé le rôle, ne voulant pas se montrer sous un jour défavorable à l’écran. La prouesse de Paul Newman est là : rester classe même ivre, même en tombant de sa chaise, même en mettant son bureau à sac. On glisse lentement vers le film de procès, mais le résultat reste un beau portrait humain, auquel Charlotte Rampling et James Mason notamment apportent leurs couleurs avec justesse.

— proposé par Zuul

Simetierre est un des plus beau films d'horreur qui soit, et en même temps réalisé par une femme, genre où il y a peu de représentantes. Adapté de Stephen King, on peut remarquer que les années 80 ont été plutôt favorable en qualité pour ses adaptations, outre ce film on peut se souvenir de Misery, Stand by me, Maximum Overdrive ..Attendez, on me dit que non pour maximum overdrive... ah bon ?? pourquoi?? bon je le regarde (...3 mn plus tard...) euh en fait...çe fut une décennie pourrie pour stephen king, mais qui lui donné l'idée de faire un film, merde!

Pour l'anecdote (j'aime bien les anecdotes), aprés avoir vu le film je devais rentrer à pied  dans mon petit appartement sarladais (j'étais au lycée mais je m'étais fait virer de l'internat, une chance) en traversant une sombre forêt comme l'indice 1. Mon pantalon s'en souvient encore.

— proposé par Blackula

Encore un film découvert lors de son passage initial sur C+, vers 8/9 ans si on prend en compte le délai de diffusion de deux ans après la sortie en salle imposé à l'époque pour les films étrangers à la chaîne cryptée (encore merci à mon père pour m'avoir laissé visionner de tels films à cet âge !).

Ce fut mon premier De Palma et je ne me rappelle même pas si j'avais déjà vu "Fenêtre Sur Cour" à cette époque. La surprise fut donc totale, j'avais été complètement passionné par l'histoire et les personnages. Aujourd'hui "Body Double" est considéré comme une œuvre mineure de De Palma, j'en garde cependant un excellent souvenir, au point d'avoir acheté dès sa sortie en 2006 le collector Z1 édité par Sony.

J'ai eu un peu de mal à trouver des captures "vierges" sur ce titre, d'où une première image assez terne, présentant le centre commercial dans lequel le personnage principal suit son fantasme : à ma grande surprise, cette capture fut trouvée par quasiment toutes les équipes, congrats à vous tous ! La 2ème capture affichait le cauchemar claustrophobique du héros, tandis que la dernière présentait l'objet de tous les fantasmes de ce dernier.

— proposé par zemat

Pas de bonne session du FRCD sans un film de Ringo Lam et une nouvelle fois je propose un film de sa fameuse série des On fire, même si cette fois ci les films sont plus dramatiques que spectaculaire. Bien avant Hell, Ringo Lam s'attaque avec sa rage habituelle au système carcéral chinois et ses dysfonctionnements, sa mise en scène et clinique faisant merveille avec un tel sujet.

— proposé par Rocka

Mono-maniaque cinéphage, je tiens une liste de tous les films que j'ai pu voir au cinéma, avec leur date de visionnage, et ceci depuis le 31 octobre 1987. J'avais 10 ans et ½, et ce jour je suis allé voir "Superman IV" ! Cette liste a commencé dans un cahier, et a été reproduite dans un fichier excel il y a une dizaine d'années. Je peux donc vous affirmer avoir vu "Star Trek IV : Retour sur Terre" le 28 février 1988. J'ai découvert Star Trek lors de sa diffusion sur TF1 les mercredi après-midi au milieu des années 80 : très attiré par la science-fiction dès mon plus jeune âge (au point de trainer ma nounou au ciné pour aller voir "Starfighter" présent par mon ami Blackula dans cette manche, dont je ne garde souvenir que du début car je crois me rappeler m'être endormi pendant le film…), je me régalais des aventures de Kirk, Spock et McCoy, confrontés aux mystères les plus étranges. Si certains épisodes m'ont énormément marqué ("The Deadly Years" en tête)à l'époque, je m'aperçois en me refaisant l'intégrale de la série en blu-ray depuis 6 mois qu'il y a un paquet d'épisodes que je n'avais jamais vus… Ceci à l'inverse des séries suivantes (TNG, DS9 (ma préférée), Voyager et Enterprise) dont j'ai vus quasiment l'intégralité des épisodes lors de leur diffusion sur Jimmy. Bon, tout ceci pour vous dire que je suis un geek fan de Star Trek, et que ça me faisait bien marrer de vous placer l'un des 11 films dans l'une des manches de cette vénérable institution qu'est le FRCD ("aux chiottes Rohmer !"). "ST IV" n'est certes pas le meilleur film de la série (c'est par contre celui qui est le plus connu parmi les "gens normaux"), mais c'est donc le 1er de la saga que j'ai pu voir au ciné (j'ai dû voir le 3ème volet en VHS louée quelques années auparavant, sans avoir vu le second bien sûr, ce qui est complètement con quand on connait la fin du second…). Et surtout pas le dernier (je me suis même fait renverser par une moto car j'étais en retard pour la séance du 10ème et que j'avais traversé un peu à la va-vite une rue perpendiculaire aux Champs Élysées…) ! Ce volet me permettait également de remplir deux critères : un film des 80's pour le thème de la manche, et la possibilité de trouver une capture non marquée SF pour vous rendre la tâche difficile. Et lorsque j'ai trouvé la première capture, j'étais encore plus content de moi, puisque je ne sais même pas si j'aurais retrouvé le film avec, sans faire des recherches intenses sur le keyword "whale" dans IMDB ! La seconde capture était un brin plus facile, puisque l'on pouvait retrouver ledit keyword associé au plan de San Francisco (pour info les images avec le loubard dans le bus tombaient directement via google…), tandis que la dernière permettait de reconnaître facilement les uniformes de Starfleet (sans l'un des membres de l'équipage, encore à cause de google…).

— proposé par zemat

— proposé par Zuul et ed crane

Je vois toujours pas pourquoi, alors que je suis née en 1992, on m’a confié non pas 4, mais 5 films des années 80.
Bon, j’ai pas hésité longtemps, il fallait que figure ici Les Cadavres ne portent pas de costard.
Que je vous invite à découvrir si vous aimez les grands classiques noirs hollywoodiens, Ava Gardner, les privés en tout genre, les vamps fatales, l’odeur de cordite dans une impasse, les feutres mous et Raymond Chandler.
Film alternant des montages entre les scènes tournées et celles originales des films évoqués, Les Cadavres... est un véritable hommage au film Noir, mais un hommage intelligent car paré d’un humour à la limite du cartoon, et servi par un Steve Martin en grande forme, qui cabotine sur les traces de Bogie avec un plaisir communicatif. Et c’est toujours un bonheur de voir se succéder à l’écran, entre autres, Veronica Lake, Lana Turner, Ray Milland, Bette Davis ou encore Fred MacMurray...

— proposé par Zuul

Dans les années 80 fleurissaient les films de genre fait avec des budgets réduits (vous savez ces films qui maintenant coûtent 60M$) par d´honnetes artisans, Anthony Hickox en est un digne représentant pas de grand chef d'œuvre dans sa filmo mais des bons films qui en donnaient au spectateur pour son argent. Waxwork ne déroge pas a cette règle et ravira l'amateur de ce genre de films, je n'en dirais pas autant de sa suite bien médiocre. 

— proposé par Rocka

J'aurais bien aimé parler de ce film joyeusement délirant, qui ne fait pas peur, et est graphiquement trés beau. Mais à ce stade là de la compétition je me pose encore une question qui m'occupe totalement l'esprit et me fait oublier tout le reste : quand est né Zuul en fin de compte ? et pourquoi on lui a confié 5 films des années 80 ? je vais essayer de répondre à cette question sans que mes neurones ne soit menacés et en sortent vainqueur...

— proposé par Blackula

— proposé par Roy Neary

— proposé par Roy Neary

La rareté de la semaine ! Le mixe improbable entre Rambo et Lawrence d'Arabie avec Mark Harmon (mais si, NCIS !!!) dans le rôle du touareg, réalisé par un grand réalisateur du bis italien, Enzo G. Castellari ! 
Rien qu'avec cette première phrase, vous devriez déjà vous jetez sur le film, qui est dispo en entier sur Youtube. En ce qui me concerne, je suis tombé dessus par hasard à la télévision fin des années 80/début 90 et j'avais adoré, d'ailleurs j'ai mis longtemps à remettre la main dessus, merci les chaînes du satellite ! 
Donc en gros, si vous aimez les survivals dans le désert avec des méchants soldats allemands et une pointe de sadisme -le western italien à la Django n'est pas loin et c'est le même Castellari qui a réalisé Keoma avec Franco Nero-, alors ce film est fait pour vous !

— proposé par L'étranger

C'est le premier western que je me rappelle avoir vu au cinéma, en même temps les westerns dans les années 70/80 ne couraient pas les rues. Lawrence Kasdan l'a bien compris puisqu'avec ce film il nous offre une sorte de "best of" du genre. Certes, il n'y a pas de cavalerie ni d'indiens mais il y a des colons, des chevauchées fantastiques, des fusillades, des saloons, un duel dans la rue principale, etc... personnellement, je trouve ce mélange très bien dosé, bien construit et surtout très fun ! On ne s'ennuie pas une seconde, le casting est impressionnant et surprenant : Kevin Kline, John Cleese (le duo gagnant du futur succès Un poisson nommé Wanda), Linda Hunt, Danny Glover, Jeff Goldblum, Rosanna Arquette, Scott Glenn, et mon petit chouchou, Kevin Costner, puisqu'il va faire du western son genre favori (Danse avec les loups, Wyatt Earp, la saga Hatfields and McCoys, Open Range... un quasi sans faute). Et puis on retrouve le souffle de l'Ouest de la grande époque, ces immenses étendues, ces décors naturels fantastiques. En fait, Silverado est le western idéal pour faire découvrir le genre à son enfant ou à un néophite, alors n'hésitez pas !

— proposé par L'étranger

— proposé par Xavier

— proposé par groucho

— proposé par groucho

— proposé par groucho

Franchement. Etant née en 1993, comment pouvais-je réussir à sélectionner 5 films des années 80... ? Quelle audace.
Certes, pour Breakfast Club, ça n’a pas été trop difficile.
Découvert récemment (merci à qui de droit), il n’a pas trainé à rejoindre mon top 20. Si, si, si, carrément.
John Hughes a vraiment réussi ce portrait de l’adolescence, portrait en forme de puzzle à travers les caractères de ses cinq personnages, tous superbement interprétés (mention coup de coeur toutefois à Ally Sheedy), personnages pourtant a priori radicalement opposés et qui vont, l’espace d’une journée de colle, se chercher, s’interroger, s’affronter, et finalement se trouver. A travers eux, c’est tout un pan de notre jeunesse qu’on retrouve avec émotion sur l’écran, car bien que datant de 1985, Breakfast Club n’a pas pris une ride et reste d’une étonnante modernité dans sa réflexion mais aussi dans sa réalisation.
Don’t you forget about... this film.

— proposé par Zuul

— proposé par Roy Neary

Je vous ai déjà raconté ma naissance en 1994 ? Non ?! Eh bien revoyez certaines scènes d’Evil dead 2 et... je m’égare....
Evidemment, évidemment, impossible de passer à côté de ce film, découvert récemment aussi (merci à qui de droit, bis). Tellement culte qu’on ne sait plus par quel bout en parler. Suite ou remake, le débat reste ouvert (pour le prochain pot des Nada en tout cas). Bourré d’humour et de second degré, à commencer par l’interprétation de Bruce Love Campbell (cherchez pas c’est moi qui ai rajouté "Love").
A voir et rerererevoir, surtout pour la scène mythique de la main coupée.

— proposé par Zuul

En tant que vrai pur produit des années 80 (je suis née en 89), j'ai adoré la thématique de cette semaine........
J’ai été marquée jeune par Le Bal, vu à sa sortie en 1983 (oui bon). Ce film a un côté onirique, parfois burlesque, tendre, décalé, et paradoxalement extrêmement réaliste dans son évocation de l’Histoire. Sans aucun dialogue, dans un lieu unique - le décor de cette fameuse salle de bal - Ettore Scola parvient à nous faire traverser les époques par les costumes et la danse, et grâce à ses acteurs particulièrement expressifs. On passe avec joie, étonnement, voire connivence du Front Populaire au Disco, des Sixties à l’Occupation, en s’attachant au passage à certains personnages (Jean-François Perrier) qui contribuent à rendre ce film, même encombré inévitablement de quelques clichés, profondément humain.

— proposé par Zuul

— proposé par Xavier