Semaine 4 : Les Nadas jouent un double jeu

Semaine du 26/11/2012 à 22h00 au 10/12/2012 à 22h00

Les premiers indices seront dévoilés le samedi 1er décembre à 22h00, et les derniers Indices le jeudi 6 décembre à 22h00.

La semaine est terminée, place aux réponses…

Q1. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

La Comtesse (The Countess) imdb
de Julie Delpy2009

Pour qui a découvert Julie Delpy réalisatrice avec le sympathique Two Days in Paris, La Comtesse est une belle surprise. Le film ne partait pourtant pas gagnant avec ses atours de production européenne chic (une pincée d'acteurs allemands, une roumaine par-ci, une française par-là, et William Hurt au milieu) et son budget paradoxalement limité. Mais le scénario, qui conte la vie de la tristement célèbre comtesse Bathory, est d'une redoutable efficacité et transforme ce qui s'annonçait comme une sortie lambda du mercredi en un film effrayant, doublé d'une intense réflexion sur la mort et la peur de vieillir. Cerise sur le gâteau, la performance du fadasse Daniel Brühl ne gâche pas le film : Julie Delpy est superbe dans le rôle-titre, et emporte tout sur son passage.

— proposé par Xavier

Q2. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

La Guerre est déclarée imdb
de Valérie Donzelli2011

Tout a été dit et écrit sur La guerre est déclarée, aussi n'en rajouterai-je pas, surtout qu'il est toujours difficile de parler d'un film aussi viscéral, personnel, intime. Le film a des défauts, qui me sautent aux yeux. Pourtant, à vrai dire, je m'en fous... Car c'est surtout un film qui aide à vivre. Et en cela, il est inestimable.

— proposé par Xavier

Q3. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

La Raison du plus faible (Lucas Belvaux) imdb
2006

Alors que ces deux derniers films ont sérieusement déçu (Rapt et 38 Témoins), je garde une réelle admiration pour Lucas Belvaux. Pour son ambitieuse trilogie (Un couple épatant, Cavale, Après la vie) surtout, mais aussi pour ce polar prolo, qui met à l'amende toutes les vaines et récentes tentatives de Ken Loach dans le même créneau. La raison du plus faible raconte avec panache comment, au fin fond de la Belgique sidérurgique, le seul moyen de s'en sortir désormais est d'imaginer un casse minable. Braquer plutôt que crever. 

— proposé par Xavier

Q4. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Mister Dynamite (Long xiong hu di) imdb
de Jackie Chan1986

— proposé par zemat

Q5. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Opération Condor (Fei ying gai wak) imdb
de Jackie Chan1991

— proposé par zemat

Q6. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

Faisons un rêve... (Faisons un rêve...) imdb
de Sacha Guitry1936

Evidemment, ce n'est pas le bon film si on veut contredire ceux qui pensent que Guitry, ce n'est que du théâtre filmé (pour ça, il faut plutôt aller voir La Poison ou La vie d'un honnête homme, par exemple).

Mais Guitry, c'est aussi et avant tout le verbe, alerte et malicieux, et l'homme, cabot de génie qui tient le film sur ses épaules dans un monologue central de plus de 20 minutes à faire passer De Funès pour Buster Keaton. A voir absolument, ne serait-ce que pour ce morceau de bravoure, d'où était extrait l'indice sonore.

— proposé par ed crane

Q7. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Meurtre à l'italienne (Un maledetto imbroglio) imdb
de Pietro Germi1959

Lorsque le célèbre producteur « Peppino » Amato lui propose l'adaptation d'un roman du milanais Carlo Emilio Gadda ayant connu un grand succès en Italie (L'Affreux Pastis de la rue des Merles), Pietro Germi accepte, quand bien même l'esprit du roman s'éloigne assez considérablement de la veine néoréaliste qu'il entretient depuis quelques films. De fait, Un maledetto imbroglio sera un film charnière dans la carrière de Germi, une balise marquant une nette dissociation entre l'« avant » néoréaliste et l'« après », plutôt orienté vers la comédie.

Le film s'ouvre sur une séquence programmatique, au son de la vibrante Sinno' me moro chantée par Alida Chelli (indice 2) : en à peine 2 minutes elle expose en creux toute l'essence même de l'œuvre, de sa gravité mélancolique à l'importance topographique de son cadre romain, en passant par son intrigue policière, mystérieuse mais ponctuée de courts élans de comédie, ou – surtout - sa dimension acide à travers sa description de la grande mascarade sociale. Car derrière une intrigue policière particulièrement opaque et laborieuse (cette « maudite embrouille » du titre original) et à travers cette galerie de personnages divers et variés, c'est bien de la société des apparences dont parle Un maledetto imbroglio, un film où personne n'est vraiment ce qu'il prétend être et où tout le monde cherche à être quelqu'un d'autre. Sous le vernis des conventions sociales, sous les airs de l'innocence, de la bienséance ou de la moralité, sous le masque que chacun porte pour ne pas révéler sa propre nature, ce sont de sordides abysses de turpitude que va progressivement découvrir le commissaire Ciccio (qui dissimule lui-même une part assez trouble) et son équipe (dont le truculent Saro Urzi, indice 1).

Dans le dernier plan du film, il remet ses lunettes noires pour fuir le désespoir de celle qui l'implore ; il ne la fuit pas elle, mais bien toute l'abjection qu'il a lui-même exhumé, ce flot d'immondices sous lesquelles la jeune femme finira ensevelie pour avoir tenté d'échapper à sa condition sociale. Nous parlions pour Un maledetto imbroglio d'un film charnière dans la carrière de Pietro Germi pour le passage d'un registre cinématographique à un autre ; d'une certaine manière le film acte surtout une modification radicale dans son approche du monde : l'indulgence et la foi en l'individu qui soutenait fébrilement Il ferroviere a laissé la place au désespoir social et au dégoût de l'hypocrisie collective. Ces messieurs-dames arriveront bientôt...

— proposé par ed crane

Q8. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Jeux de dupes (Leatherheads) imdb
de George Clooney2008

Intolérable cruauté avait révélé à quel point George Clooney pouvait, seul, se prétendre l’héritier moderne de Cary Grant. Cette filiation, affirmée dans le mélange d’élégance, d’ironie et de timing comique qui caractérise les deux comédiens, explique peut-être pourquoi la troisième réalisation de l’acteur-réalisateur tente à ce point de renouer avec la screwball comedy, genre cinématographique caractéristique d’un âge d’or hollywoodien aujourd’hui révolu.

Anachronique, Jeux de dupes l’est donc résolument, et c’est même ce qui fait une grande partie de son charme : dans le registre de la comédie rétro, l’exercice de style est d’assez loin le plus convaincant que l’on ait pu voir sur un écran de cinéma ces dernières années, du soin de la direction artistique au jeu des comédiens, merveilleusement désuet.

Comme dans Good Night, and Good Luck, mais d’une manière résolument autre, Clooney clame son amour autant que sa déférence vis-à-vis du cinéma de ses pères, et l’humilité autant que la bonhommie du projet forge une grande partie de son capital sympathie. Mais indépendamment de cela, et pour peu que l’on soit totalement insensible à la dimension référentielle qui anime Jeux de dupes, on se doit de dire que le film est aussi, en tout cas dans sa première partie, formidablement drôle. Burlesque quand il le faut (la découverte de la fine équipe de bras cassés, exposée dans les premières minutes, est franchement hilarante), mordant quand il est nécessaire (les premiers échanges, vifs et sarcastiques, entre Dodge et Lexie n’ont rien à envier aux plus belles joutes entre, par exemple, Katharine Hepburn et Spencer Tracy), voilà un film qui fait du bien, aux yeux (la photographie est à tomber) comme aux zygomatiques. Alors oui, certes, le rythme endiablé s’essouffle un peu dans la deuxième partie ; en effet, le sujet (la naissance du professionnalisme dans le football américain) n’est pas le plus universel qui soit ; et oui, indéniablement, Renée Zellweger n’est ni Irene Dunne ni Claudette Colbert. Pour autant, ces quelques raisons ne suffisent pas à bouder son plaisir face à un film attachant au possible, qui brille aussi par la manière admirable dont il accomplit l’intégralité de ses modestes ambitions : visuellement ravissant, ce divertissement enlevé offre de la fraîcheur, de la légèreté et George Clooney à son zénith. What else ?

— proposé par ed crane

Q9. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

Sept ans de malheur (Seven Year Bad Luck) imdb
de Max Linder1921

Quelques mots sur Max Linder ici : http://www.dvdclassik.com/article/le-cinema-de-max-linder

Un coffret vient de sortir aux Editions Montparnasse, l'occasion de redécouvrir ce maître du burlesque primitif !

— proposé par ed crane

Q10. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Le nôtre parmi les autres (Svoy sredi chuzhikh, chuzhoy sredi svoikh) imdb
de Nikita Mikhalkov1974

Les jeunes réalisateurs, ça ose tout (c'est même à ça qu'on les reconnaît). Et Nikita Mikhalkov n'échappe pas à la règle avec son premier long métrage. Plans en noir et blanc, plans séquences, clip musical, caméra à l'épaule ou sur une grue... il s'essaye à tout et signe ce qui se rapproche plus d'un western à la Butch Cassidy and the Sundance Kid que d'un énième film de propagande soviétique. Un film viril, détonnant et débordant d'énergie. Trop peut-être.

— proposé par groucho

Q11. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Hamlet imdb
de Laurence Olivier1948

— proposé par groucho

Q12. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Impitoyable (Unforgiven) imdb
de Clint Eastwood1992

Bon, je me doute bien que le film est déjà tombé sur une ancienne session, mais bon, c'est le film de Eastwood acteur/réalisateur que je préfère (avec Sur la route de Madison mais lui est tombé il n'y a pas longtemps). Bref, Eastwood nous prouve que le western n'est pas mort dans les années 70 et il nous offre une fabuleuse "tombée de rideau", son adieu au genre qui avait fait de lui une star, tout comme John Wayne avait tourné Le dernier des géants ou Randolph Scott Coups de feux dans la Sierra. J'avoue que j'avais moyennement apprécié ce film -tout comme les deux autres que j'ai cités- parce que quand je l'ai vu j'avais encore du mal avec le western crépusculaire, j'étais encore jeune et naïf, rempli d'espoir quand à ma vie d'adulte... du coup quand je l'ai revu 10 ans après, d'un oeil plus mature, je l'ai adoré, depuis je le revois tous les 2, 3 ans avec le même plaisir. Je finirai ma petite chronique par un simple "merci". Merci Monsieur Eastwood pour ces grands moments de cinéma, vos films ont bercé ma vie et je vous aime.

— proposé par L'Etranger

Q13. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Seuls Two imdb
de Eric & Ramzy2008

Les comiques français sont légion à passer de la scène au grand écran, mais malgré le succès de certains, très peu trouvent grâce à mes yeux. Eric et Ramzy en font partie, ils ont su préserver leur humour potache et absurde dans leurs films, le sympathique La tour Montparnasse infernale, le raté Double zéro, le décalé Les Dalton, le surprenant Hallal police d'état ou l'ovni Steak. Même si ce n'est pas le meilleur, j'ai une préférence pour celui-ci car ils l'ont réalisé, ils poussent donc leurs délires jusqu'au bout et on se retrouve plongé avec délectation dans leur univers cartoonesque -Tex Avery et Chuck Jones ne sont jamais loin-. Leur plus gros délire dans ce film étant de se retrouver seuls au monde et de faire tout ce qu'ils ont toujours rêvé de faire -et pas forcément ce à quoi on s'attend-... allez, avouez, qui n'y a jamais rêvé ?

— proposé par L'Etranger

Q14. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Le dingue du Palace (The Bellboy) imdb
de Jerry Lewis1960

Jerry Lewis a souvent été raillé -y compris par ses compatriotes- et c'est bien dommage, car si on peut lui reprocher d'avoir souvent repris le même personnage -le naïf qui sort de sa campagne-, on ne peut nier son talent comique. Il a su intégrer et remettre aux goûts de l'époque les mimiques si accentuées qu'il y avait dans le cinéma muet, pendant 10 ans, ses frasques extravagantes étaient très bien équilibrées grâce au sérieux et la classe de son célèbre comparse, Dean Martin ! Las de partager la tête d'affiche avec le crooner, Jerry Lewis se lance en solo et après quelques films, il décide de passer à la réalisation avec ce Bellboy. C'est un vrai bourreau de travail, il scénarise, compose, joue et réalise, tellement perfectionniste qu'il est d'ailleurs le premier à se servir -j'ai même lu que c'était lui l'inventeur- d'une caméra vidéo, qui lui permet de voir immédiatement ce qui vient d'être tourné. Dans ce film on retrouve tous les éléments qui ont fait le succès de Lewis et comme il est seul maître à bord, il se laisse même aller à des notes d'humour non-sensiques, décalées ou absurdes, le film est souvent sans paroles car les scènes et situations comiques se suffisent à elles même. Mettez vos enfants devant et vous verrez que même 60 ans après, l'humour de Jerry Lewis n'a pas pris une ride !

— proposé par L'Etranger

Q15. Quel court-metrage ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

La Baguette (La Baguette) imdb
de Philippe Pollet-Villard2003

J'aime beaucoup l'univers de Philippe Pollet-Villard, écrivain (L'homme qui marchait avec une balle dans la tête) et réalisateur-interprète de trois courts épatants (dont Le Mozart des pickpockets, multiprimé) : des losers attachants, à la verve haute mais maladroite, qui s'embarquent malgré eux dans des situations foireuses. Au son, PPV lui-même, et à l'image, son complice Richard Morgiève.

— proposé par ed crane

Q16. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

True Legend (Su Qi-Er) imdb
de Yuen Woo-Ping2010

Tout d'abord, on ne vous a jamais dit que l'acteur devenu réalisateur était obligé de jouer dans son film, hein, bon... ça c'est dit ! D'ailleurs Yuen Woo Ping c'est avant tout un artiste martial devenu chorégraphe, puis acteur et enfin réalisateur. D'ailleurs c'est son travail sur les chorégraphies dans la série des Matrix ou Kill Bill qui le rend célèbre dans le monde entier (comprendre : les USA). Bon, perso, en tant que fan de films d'arts martiaux, ça faisait un moment que je connaissais le bonhomme, à ce propos, je vous en parlais lors de la semaine précédente sur le texte de Fist of Legend... hé, hé, hé... faut suivre les indices que l'on vous laisse les gars ! En fait, je ne l'ai jamais trouvé si bon réalisateur que ça, par contre niveau chorégraphie martiale, il déboîte, il arrive à renouveler un genre pourtant usé jusqu'à la corde. True Legend est surement son meilleur film en tant que réalisateur, les images et certains plans sont magnifiques, le film est fluide et bien construit et puis c'est bien interprété, dans le premier rôle on a le plaisir de retrouver l'interprète du mythique The blade de Tsui Hark, Wenzhuo Zhao (ou Chiu Man Cheuk), côté occidental, on retrouve David Carradine dans un de ces derniers rôles. True legend est un bon film d'arts martiaux d'époque comme seul les chinois savent les faire et je vous invite à le découvrir au plus vite !

— proposé par L'Etranger

Q17. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Pollock (Pollock) imdb
de Ed Harris2000

Pollock est la première réalisation d'Ed Harris, en 2000. Il y raconte une partie de la vie de Jackson Pollock, période de beuveries mais aussi de création intense à travers l'action painting, la rencontre du peintre avec Lee Krasner puis avec Peggy Guggenheim, et sa déchéance finale dans l'alcool.
Ed Harris, tant devant que derrière la caméra, est véritablement transcendant, faisant corps avec son personnage – il est d'ailleurs lui-même peintre – et Marcia Gay Harden, dans le rôle de sa compagne, lui donne la réplique avec une belle intensité. La fascination du réalisateur pour son modèle est palpable à travers la simplicité et la beauté des plans, et le biopic donne au choix envie de courir dans la première galerie du coin ou de faire du dripping sur les murs de son salon... Un pari réussi donc.

 

— proposé par Zuul

Q18. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Format IMDB 1.85.1

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Prends l'oseille et tire-toi (Take the money and run) imdb
de Woody Allen1969

Virgil Starkwell est un loser. Qui mieux que Woody Allen pouvait lui donner corps ?!
Après 85 minutes de dialogues piquants et de situations détonantes, de gags plus loufoques les uns que les autres, tout le monde s'accorde à répondre : personne.

Take the money and run est le deuxième film réalisé par Woody Allen, et préfigure avec bonheur toute sa carrière. Ne serait-ce que pour les divers aller-retours en prison ou la tentative d'évasion sous la pluie au moyen d'un revolver sculpté dans du savon, il faut prendre le temps de savourer cet anti-dépresseur incontournable.

— proposé par Zuul

Q19. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Honkytonk Man (Honkytonk Man) imdb
de Clint Eastwood1982

Dans toute la filmo longue comme des poils de poncho détricôté du Grand Clint (un peu moins géant ces derniers temps, certes, certes), j'ai une tendresse particulière pour Honkytonk Man. C'est une vraie mise à nu d'un homme quasiment fini, qui brûle la vie par les deux bouts de la chandelle et trouve tout de même le moyen d'apprendre à son neveu (interprété ici par Kyle, son propre fils, plus qu'attachant et à la hauteur) ce qui lui est essentiel.

Ah, le thème de la transmission chez Eastwood...
Les femmes, l'alcool, la musique et un épicurisme fervent sont les quatre piliers de sa religion, et devant la caméra Eastwood ne s'épargne pas, à grands renforts de quintes de toux et de plans sur un corps décharné et vieillissant.
Ah, le thème du vieillissement et la mise en abîme avec son propre parcours chez Eastwood....
Bon, ok, il faut aimer la country, ce qui n'est pas donné à tout le monde, mais quand Clint murmure à l'oreille des juments, de sa voix douceureuse, la chanson phare du film, c'est quand même beaucoup trop court, comme un poil de poncho coupé en deux par une balle de revolver.

— proposé par Zuul

Q20. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

L'été de Kikujiro (Kikujirō no Natsu) imdb
de Takeshi Kitano1999

Même si je suis bien moins fan de son oeuvre plus récente, Kitano a su réaliser quelques films remarquables dans la décennie 90, Kikujiro en fait partie, Film double sur l'enfance et la découverte de soi, L'été de Kikujiro est un magnifique conte porté tout du long par la superbe partition de Joe Hisaishi.

— proposé par Rocka

Q21. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Chinatown imdb
de Roman Polanski1974

— proposé par groucho

Q22. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

L'ordre et la morale imdb
de Mathieu Kassovitz2011

J'ai toujours considéré Kassovitz comme un bon réalisateur technicien, un peu moins convaincu par le propos de ses films, et ce ne sont pas ses derniers opus particulièrement ratés qui allaient changer la donne. Mais alors que je n'en attendais rien, L'ordre et la morale est venu démontrer qu'il restait un des meilleurs réalisateurs français quand il veut bien s'en donner la peine. Malgré une interprétation souvent hésitante, le film arrive à rendre compte d'une situation explosive, sans tomber dans le manichéisme facile qui aurait pu tout gacher.

— proposé par Rocka

Q23. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Format IMDB: 1.85:1

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Format IMDB 1.85:1

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

Format IMDB 1.85:1

image titre

Happy Hour (Trees Lounge) imdb
de Steve Buscemi1996

Premier long métrage de Steve Buscemi, ce film presque autobiographique est un exercice d'imagination. Buscemi s'invente une vie s'il était restait à Manhattan au lieu de prendre de devenir acteur. Cette vie se passe dans un bar, le" trees lounge", où se succéde une galerie d'habitués, que l'on revoit parfois sous un angle différent à la lumiére du jour. Cette peinture se fait sans misérabilisme excessif, et à l'époque je m'étais bien identifié au personnage de Buscemi.

Donc aprés avoir réfléchi à tout ça je vais aller me faire une thérapie...

— proposé par Blackula

Q24. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

The Invention of Lying (The Invention of Lying) imdb
de Ricky Gervais, Matthew Robinson2009

— proposé par zemat

Q25. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Format IMDB 1.66 : 1

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Kinski Paganini imdb
de Klaus Kinski1989

Convaincu de la similitude entre sa vie et celle de Paganini, Klaus Kinski rêvait d'interpréter le violoniste prodige dans un film biographique. Et quand Kinski a une idée en tête, difficile de l'en dissuader. Ce n'est pas Werner Herzog qui dira le contraire... Ne trouvant pas de réalisateur après le refus de ce dernier, l'acteur passera lui-même derrière la caméra. Et pour quel résultat... À l'origine prévu pour être un feuilleton de plusieurs heures, il existe aujourd'hui deux versions du film : celle de Kinski et la version qui a été montrée au cinéma, que l'acteur reniera et qui le fâchera définitivement avec le métier. Le dernier sursaut d'orgueil d'un acteur de génie à l'égo surdimensionné. Une oeuvre malade, d'une sincérité maladroite, et malheureusement souvent grotesque.

— proposé par groucho

Q26. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Le Criminel (The Stranger) imdb
de Orson Welles1946

Probablement l'une des œuvres les moins célèbres du grand Orson, "The Stranger" est le premier film où le cinéaste retrouva pour quelques rares années le contrôle d'un de ses films après les galères que furent "La Splendeur des Amberson" et "Voyage au pays de la peur". Le budget relativement moyen du film et son sujet fédérateur en sont peut-être les causes. Ici, Orson Welles se dirige en criminel de guerre nazi ayant fui l'Europe pour s'installer dans une gentille petite ville américaine du Connecticut, avec pour fonction respectable le titre de professeur. Parfaitement intégré, son heure est pourtant comptée car un chasseur de nazis coriace a retrouvé la trace du dénommé Franz Kindler en suivant aux Etats-Unis l'un de ses proches qui l'amène dans la tanière du loup. Orson Welles réalise ici un thriller tendu au cordeau au fur et à mesure que son personnage montre sa face sombre et menaçante et que la mise en scène se fait de plus en plus expressionniste. Dans ce film considéré comme mineur, Welles et Edward G. Robinson, dans un jeu de chat et de la souris, se livre un formidable duel à distance. Autre raison de défendre "Le Criminel" : avec son sens du raffinement et ses plans immédiatement identifiables par leur inquiétante étrangeté, Orson Welles réalise l'un des rares films de l'immédiate après-guerre qui, sans être vraiment un film de propagande, met en lumière l'horreur nazie tout en faisant prendre conscience que le mal peut toujours être tapi dans l'ombre - même dans des lieux pacifiques - et resurgir à tout moment.

— proposé par Roy Neary

Q27. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

Looking For Richard (Looking For Richard) imdb
de Al Pacino1996

Avec le premier long métrage du petit Pacino, c'est l'occasion d'avouer quelque chose de difficile, d'inavouable, qui me verra conchié par tous : je kiffe Shakespeare. Voilà c'est dit.

Pacino aussi kiffe et nous le prouve avec énergie dans ce superbe portrait du comédien au travail, car il faut bien avouer que si cela c'était appelé "looking for al", cela n'aurait pas été hors de propos.

— proposé par Blackula

Q28. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Broadway Danny Rose (Broadway Danny Rose) imdb
de Woody Allen1984

— proposé par Roy Neary

Q29. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Braveheart (Braveheart) imdb
de Mel Gibson1995

— proposé par Roy Neary

Q30. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Husbands (Husbands) imdb
de John Cassavetes1970

— proposé par Roy Neary