Semaine 5 : Les Nadas tapent sur des bambous

Semaine du 10/12/2012 à 22h00 au 17/12/2012 à 22h00

La semaine est terminée, place aux réponses…

Q1. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Milan calibre 9 (Milano calibro 9) imdb
de Fernando Di Leo1972

Après avoir purgé une peine de 3 ans, Ugo Piazza est libéré de prison. Dès sa sortie, il est harcelé par la mafia (indice 1) qui le soupçonne d'avoir caché un magot de 300.000$ qui a mystérieusement disparu avant son arrestation.

Digne représentant des poliziotteschi, il s'agit du premier film de la triolgie de Fernando Di Leo sur le milieu mafieux. Un scénario riche en rebondissements, et de bonnes performances d'acteurs : du jeu monolithique Gastone Moschin, à Mario Adorf qui s'en donne à coeur joie ou encore Barbara Bouchet (indice 2), parfaite en femme fatale.

Pour la question, il fallait reconnaître la bande originale, fruit de la collaboration de Luis Bacalov et du groupe de rock progressif Osanna, et qui accompagne la fameuse scène d'ouverture du film.

— proposé par groucho

Q2. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Parade de printemps (Easter Parade) imdb
de Charles Walters1948

Un grand danseur (Fred Astaire), qui cherche une nouvelle partenaire, tombe sur une jeune serveuse (Judy Garland) qui aspire à devenir chanteuse. Après une audition réussie, un nouveau duo se crée, prêt à affronter les planches. Mais peu à peu, un couple se forme aussi malgré une certaine différence d'âge et de stature entre le maître et l'élève... Au sein du mythique studio MGM et de la non moins légendaire équipe dirigée par le producteur Arthur Freed, le patronyme du réalisateur Charles Walters est certainement moins évocateur que des noms comme Busby Berkeley, Vincente Minnelli ou Stanley Donen. Pourtant son savoir-faire participa également de la renommée des comédies musicales sortant de la firme au lion du temps de sa splendeur. Bien sûr, tous les musicals MGM de l'âge d'or bénéficiaient de la participation d'une équipe artistique et technique exceptionnelle, et il fallait vraiment être un manche pour rater une mise en scène dans ce cocon créatif. Charles Walters a réalisé quelques films très divertissants et dont l'aspect suranné ne peut effacer le charme et le plaisir qu'ils procurent. "Parade de printemps" est probablement le meilleur d'entre eux, d'autant qu'il propose un nombre de numéros musicaux très importants, et de plus d'une très grande variété. La présence du duo Astaire/Garland, délicieux, constitue aussi un événement puisqu'il ne se reformera plus jamais par la suite. "Parade de printemps" avait été prévu pour Minnelli, mais le travail de Walters ne démérite pas et, s'il ne contient aucun génie, il concours à la réussite de numéros ébouriffants et chatoyants (qui feront oublier un scénario certes totalement inepte).

— proposé par Roy Neary

Q3. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Laissez-passer (Laissez-passer) imdb
de Bertrand Tavernier2002

— proposé par Roy Neary

Q4. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Hobo with a Shotgun (Hobo with a Shotgun) imdb
de Jason Eisener2011

Relancée par le duo Tarantino/Rodriguez la mode Grindhouse n'a pas vraiment connu beaucoup de réussite, Hobo est l'exception qui confirme la rêgle. Gagnant du concours de bande annonce qui accompagnait la sortie du dyptique Grindhouse, ce film est fait pour ceux qui aiment les films du studio Troma, tout est dans l'éxubérance, en gardant un côté fun très sympa.

— proposé par Rocka

Q5. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Fear and Desire (Fear and Desire) imdb
de Stanley Kubrick1953

C'est pas un scoop, c'est pas un bon film. Prétentieux, mal joué, dialogues pompeux, c'est raté. Sans le nom de Kubrick, il serait tombé dans les oubliettes du cinéma. Mais pour moi le nom de Kubrick, c'est tout mon amour du cinéma, donc j'y vois des qualités qu'apporte la foi aveugle: Une belle photo, ...et une belle photo.

— proposé par Blackula

Q6. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

L'Incroyable Vérité (The Unbelievable Truth) imdb
de Hal Hartley1989

— proposé par Blackula

Q7. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Borsalino (Borsalino) imdb
de Jacques Deray1970

Marseille, les années 30. Roch Siffredi, un petit truand aux dents acérées, sort de prison et va directement se venger de l'homme qui l'a dénoncé. Puis il retrouve sa maîtresse Lola chez un autre jeune truand marseillais, François Capella, dont elle partage la vie. Les deux hommes se battent violemment pour la belle, mais ils finissent par sympathiser et se découvrir des ambitions communes. La vieille pègre de Marseille n'a qu'à bien se tenir, les hommes au borsalino ont faim de pouvoir. Les Américains ne sont pas les seuls à avoir voulu mythifier les gangsters dans des films à grand spectacle qui mêlaient le glamour et la violence la plus sèche. En France, nous avons eu droit à notre propre mythologie des truands grâce à des œuvres signées Becker, Melville, Giovanni ou Verneuil. Avec "Borsalino", un virage s'opère car les références à Humphrey Bogart, James Cagney, Paul Muni croisent alors un certain courant du grand cinéma français populaire pour accoucher d'un film devenu légendaire. Scénarisé par Jean-Claude Carrière, Claude Sautet, Jean Cau et Jacques Deray, "Borsalino" décrit avec une énergie communicative l'ascension de deux gangsters dont les personnages sont inspirés des célèbres Paul Carbone et François Spirito. La reconstitution d'époque est particulièrement réussie, et la réalisation de Deray se révèle carrée, plutôt efficace dans les séquences d'action brutale qui jalonne le parcours des deux "héros", et toute entière au service de ses deux stars. Car évidemment, "Borsalino revêt" un second aspect mythique puisqu'il marque la rencontre au sommet des deux comédiens les plus populaires de l'époque : Jean-Paul Belmondo et Alain Delon. Les deux stars charismatiques s'étaient déjà rapidement croisés dans "Sois belle et tais-toi" (1958) et "Paris brûle-t-il ?" (1966), mais ici ils tiennent les rôles principaux d'un film conçu pour écrire leur légende en lettres d'or. Le public ne s'y est pas trompé et a fait un triomphe au film (le thème musical de Claude Bolling est entré dans la mémoire collective). "Borsalino" est l'un des symboles de ce cinéma populaire grisant qui sacralisait les comédiens à l'époque des trente glorieuses, et dont la recette a été définitivement perdue.

— proposé par Roy Neary

Q8. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Cowboy (Cowboy)
de Benoît Mariage2007

Journaliste de gauche sans ampleur (les premières scènes le montrent littéralement bringuebalé par un emploi minable d'animateur de films préventifs pour la Sécurité Routière), Daniel Piron réalise un jour que sa vie n'est qu'un vaste échec, un simulacre dans lequel tous ses idéaux de jeunesse auront été passés à la moulinette du quotidien social. Il décide alors de retrouver Tony Sacchi, icône révolutionnaire de sa jeunesse, qui avait pris en otage un bus d'adolescents pour dénoncer l'injustice sociale vingt-cinq ans plus tôt, et qui était devenu un symbole de résistance pour toute une génération. Mais ce voyage, censé redonner du souffle à sa vie, ne sera qu'une suite de désillusions de plus.

Présenté ainsi, ce film de Benoît Mariage (déjà auteur, toujours avec Poelvoorde, des sympathiques Le Signaleur et Les convoyeurs attendent) pourrait sembler déprimant, et il est vrai qu’il incline parfois vers la cruauté, notamment quand il décrit l’absurde dichotomie du protagoniste principal, capable de se lancer dans une tirade sur cette société injuste qui ne laisse aucune place à la solidarité tout en ignorant ostensiblement un jeune immigré venant faire la manche à un feu. Mais heureusement, Cow-Boy est un film qui ne manque par de cœur, et même pourrait-on dire d’un cœur assez typiquement belge dans cet élan inimitable qui consiste à mêler la lucidité sociale et l’autodérision, la douloureuse amertume et l’humour tendre (le film pourrait être ainsi rapproché des œuvres de Bouli Lanners, ami de Benoît Mariage qui apparaît d’ailleurs brièvement dans Cow-Boy - c'était sa voix qu'on entendait pronconcer le "sublime" à la fin de l'extrait sonore). Ainsi, le parcours de Daniel Piron est aussi pathétique que touchant dans cet écho qu’il crée au sein de chacun de nous, nous renvoyant à nos propres désillusions et à nos propres concessions au quotidien. Investi par un rôle bien plus dense que bon nombre de ceux qu’il a pu trouver par ailleurs, Benoît Poelvoorde convainc, bridant avec bonheur ses élans cabotins pour livrer une partition d’une grande justesse, au milieu d’un défilé de trognes inimaginables et de situations aussi cocasses que consternantes. Tout autant ubuesque que donquichottesque dans sa quête d’une vérité dont tout le monde sauf lui se fout, Piron est un loser magnifique, un minable grandiose qui se trouve broyé par la force des évènements, tout simplement parce qu’à force de frustration, d’impuissance, il a voulu reprendre les rênes de sa propre existence mais s’avère incapable pour cela de prendre autre chose que les mauvaises décisions. Face à son épouse, qui ne perçoit pas son besoin de changement, il devient ce fruit solitaire d'une société qui sépare plus qu'elle ne réunit, et qui broie les idéaux des rêveurs, des naïfs...

Ancien réalisateur de la fameuse émission Strip-tease, Benoît Mariage y a développé une maîtrise certaine de la technique documentaire, qui colle ici parfaitement au sujet jusque dans ses excès sensationnalistes ; mais plutôt qu’un cynisme facile auquel il aurait pu céder, il y adjoint ici une énergie, une justesse et une sensibilité propres qui font régulièrement mouche, et qui confèrent son ton si particulier à ce film atypique et attachant.

— proposé par ed crane

Q9. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Détour (Detour) imdb
de Edgar G. Ulmer1945

Mmmmhhh, j'aurais tellement envie de me rouler dans la boue d'un facile et médiocre "vaut le détour"....
Mais j'ai trop de respect pour ce film donc je vais faire sobre, clair et net : "CHEF D'OEUVRE !"

— proposé par Zuul

Q10. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Lemmy (Lemmy) imdb
de Greg Olliver & Wes Orshoski2010

Lemmy est un mythe dans le rock actuel, le bassiste éternel de Motorhead reste une légende à la personnalité bien à part, ce remarquable documentaire à sa gloire nous permet de pleinement faire connaissance avec ce personnage. Même les non fans de métal prendront du plaisir, bien sur c'est mieux si on aime.

— proposé par Rocka

Q11. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Flashpoint (Dou Fo Sin) imdb
de Wilson Yip2007

Un polar d'action made in Hong-Kong avec une histoire très classique qui ne révolutionne pas le genre, mais ce film possède un atout majeur, l'acteur -et accessoirement demi-Dieu- Donnie Yen. Si vous ne saviez pas que Donnie était un demi-Dieu, lui si ! Acteur narcissique par excellence il est néanmoins un formidable artiste martial, les quelques coups de tatanes qu'il donne le long du film sont donc toujours bien chorégraphiés et bien exécutés. Le film se laisse gentiment suivre jusqu'à la fin et c'est là que le miracle se produit : une baston finale entre lui et Collin Chou qui dure pas loin de dix minutes. Cet affrontement est certainement un des plus beaux combats que j'ai pu voir à l'écran (et j'en ai vu !), tout y passe, c'est violent et spectaculaire et surtout ça reste très fluide, tout est compréhensible -il n'y a pas gros plans à profusion et de cut, cut, cut qui font mal aux yeux pour nous faire croire que ce sont des gars doués, car ils le sont !-, bref, après avoir vu cette baston une bonne quinzaine de fois, j'ai vu une lumière et j'ai compris... j'ai compris pourquoi Donnie Yen est un demi-Dieu !

— proposé par L'étranger

Q12. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Anvil, The Story of Anvil (Anvil, The Story of Anvil) imdb
de Sacha Gervasi2008

Réalisé par Sacha Gervasi (qui vient de terminer un biopic sur Hitchcock qui a l'air bien moisi), Anvil est une merveille de docu, drôle, touchant voire bouleversant dans sa dernière ligne droite. Plus qu'un film sur le hard-rock, c'est une oeuvre sur les occasions manquées (promis à un triomphe planétaire, le groupe Anvil a raté le train de la gloire au début des années 80) et sur l'amitié - qui résiste à tout, même aux tournées glauques au fin fond de la Roumanie. Comme un mélange de Spinal Tap et de Flight of the Conchords - mais dans la vraie vie. A voir toutes affaires cessantes, que cette musique vous parle ou non.

— proposé par Xavier

Q13. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Rhapsodie en Août (Hachi-gatsu no kyôshikyoku) imdb
de Akira Kurosawa1991

Rhapsodie en août ou l’avant-dernier film de Kurosawa.
Un film sur la mémoire, sur le souvenir, sur le vivre avec, à Nagasaki, longtemps après la bombe.
Un film lent, apaisé, maîtrisé, dont les images dégagent une grande sérénité.
Le Maître filme la nature et les êtres avec une même tendresse et ponctue son œuvre de ces moments de poésie qui lui sont propres, accompagnés ici par un Lied de Schubert, Heidenröslein (que je vous aurais bien volontiers mis en extrait, mais Shaz*** nous a mis quelques brindilles dans les roues).
A noter, la présence de Richard Gere, totalement à sa place dans cette confrontation entre l’Américain et les Japonais.

— proposé par Zuul

Q14. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Les aventures de Buckaroo Banzaï à travers la 8e dimension (The Adventures of Buckaroo Banzai Across the 8th Dimension) imdb
de W.D. Richter1984

Un de mes films cultes des années 80. Un truc qui a épuisé je ne sais combien de VHS et autant de magnetoscopes. Un film qui me  faisait bien "délirer" quoi. Ca faisait plus de 25 ans que l'avais pas revu. Je me suis endormi devant. Vieux con.

— proposé par Blackula

Q15. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

Warrior imdb
2011

J'entends déjà ceux qui n'ont pas vu le film" Oui, encore un film avec des gros balèzes décérébrés qui se tapent dessus ! Nous on en a marre on veut du Murnau, du Bergman ou du Pallardy !". Alors, oui, mais non ! Certes ce film aborde une nouvelle forme de combat à grand spectacle, le MMA (Arts Martiaux Mixtes) qui est en train de supplanter la boxe anglaise un peu partout dans le monde sauf en France ou il est toujours interdit. Mais Warrior est pour le MMA, ce que le premier Rocky a été pour la boxe anglaise en son temps, un film dramatique d'une formidable puissance avec en toile de fond un sport très cinégénique (si, ça se dit, je l'ai déjà lu quelque part !). Warrior nous raconte les "retrouvailles" d'une famille détruite par un père alcoolique (Nick Nolte, plus vrai que nature), après des années de reconstruction chacun de leur côté, les deux frères (Tom Hardy et Joel Edgerton) se retrouvent face à face lors d'une grande compétition de MMA. Le scénario ne casse pas trois pattes à un canard mais c'est tellement bien filmé -Gavin O'Connor aime son sujet et ça se voit- et tellement bien interprété -Tom Hardy, incroyable, entre la rage animale et la frustration- que le film fait mouche. C'est un des rares films qui a réussi à s'approcher de cette sensation rare -entre la peur, l'excitation et le plaisir intense- que peut ressentir un homme qui va combattre dans une enceinte, dominer sa peur, dépasser ses limites et aller au bout de soi même. Et enfin ce film m'a aussi beaucoup touché, émotionnellement parlant (bin oui, il faut que je fasse gaffe à ce que j'écris avec les pervers qui traînent dans mon équipe !). 
Une bonne grosse claque et mon coup de coeur cinématographique 2011 !

— proposé par L'étranger

Q16. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Éclairage intime (Intimni osvetleni) imdb
de Ivan Passer1965

Petr, un violoncelliste de Prague, revient dans sa ville natale pour participer à un concert à la demande du directeur de l'école de musique et ancien ami Bambas. Accompagné par sa jeune fiancée, le citadin passera le week-end dans la maison de son hôte qui vit avec sa femme, ses enfants et ses beaux-parents.

Pour son premier film, Ivan Passner signe un film léger, ensoleillé, à l'humour subtil, et pas forcément aussi simple ou vain que d'autres films de la nouvelle vague tchèque. Les acteurs, dont ce sera pour la plupart l'unique expérience cinématographique, sont étonnamment justes et servent des dialogues qui font souvent mouche.

— proposé par groucho

Q17. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

U2: Rattle and Hum (U2: Rattle and Hum) imdb
de Phil Joanou1988

Quand le documentaire "U2 : Rattle and Hum" est sorti en France en novembre 1988, j'étais en 6ème et je passais tous les jours devant l'un des 2 cinémas de ma ville pour aller au collège. Je me demandais alors ce qui pouvait attirer les spectateurs d'aller voir un film avec "ü deux" (bah quoi, c'était bien plus cool d'aller voir "Robocop" avec les copains de CM2 !)... Oui, je sais, mon éducation musicale fut "tardive" et n'a démarré véritablement qu'en 4ème, mais à une époque où il n'y avait ni internet, ni chaîne musicale (M6 n'a été diffusée sur Cherbourg qu'à partir de 1993 de mémoire), il fallait se baser sur la programmation des radios pour découvrir des "nouveaux groupes". Ce n'est donc qu'en 1991 que j'ai découvert U2, avec la sortie de "Achtung Baby", et j'ai remonté leur discographie au fil de mes achats. "Rattle and Hum" a toujours été mon album préféré, mix de best-of live et de titres inédits. J'ai dû voir le documentaire éponyme avec un peu de retard via une VHS louée en vidéo-club, et le parcours des pieds-nickelés irlandais à travers les US, mélangé avec de nombreux titres capturés dans des "arenas", m'avait enfin fait comprendre l'engouement suscité à sa sortie. Depuis je les ai vus 3 fois en concert et, même si l'excitation est bien moindre à la sortie de chaque nouvel album, c'est avec un plaisir constant que je réécoute régulièrement leur "back-catalogue". La 1ère capture présentait la chorale utilisée pour une version envolée de "I Still Haven't Found What I'm Looking", la 2ème le duo de blues "Satan and Adam" en pleine performance de "Freedom for My People" apparaissant sur l'album, tandis que la 3ème capture montre Bono de dos face à la chorale.

— proposé par zemat

Q18. Quel film ?

Question (3 points)
Question 3 points

Indice 1 (2 points)
Indice 1 2 points

Indice 2 (1 point)
Indice 2 1 point

image titre

Le roman de Mildred Pierce (Mildred Pierce) imdb
de Michael Curtiz1945

C'est la mini-série éponyme de Todd Haynes qui m'a donné envie de revoir le Mildred Pierce de  Michael Curtiz récemment. Le film m'était un peu passé devant les yeux lors de sa découverte il y 15 ans, et j'en avais gardé un vague souvenir tiède. Grave erreur : le Curtiz est une merveille, vénéneux à mort, et d'une audace inouïe pour son époque - la relation quasi incesteuse entre Joan Crawford et Ann Blyth est d'une modernité étonnante. Pour ne rien gâcher, le tout est servi par une photo extraordinaire de Ernest Haller (l'expresionnisme radical du début va vous scotcher sur place) et la partition du génial Max Steiner. Immanquable !

— proposé par Xavier