Semaine 1 : Les Nadas sont des vieux cons

Dans les montagnes, un chrétien affronte un musulman et le tue. Mais plutôt que de respecter la coutume en lui tranchant la main pour la ramener en trophée, il décide d'honorer la mémoire de son adversaire. Il devra alors se confronter à la réaction de sa communauté.

Illustration de deux des écrits de l'écrivain Vaja-Pchavela, l'Incantation est un film-poème. Une histoire philosophique forte et intemporelle, et une expérience visuelle et sonore quasi hypnotique.

— proposé par groucho

La nouvelle collection des DVD "Gaumont à la demande", c'est un inventaire à la Prévert. Vous y trouverez aussi bien un Jean-Loup Hubert bien pourri qu'un Grémillon de l'envergure de "Daïnah La Métisse". On ne sait pas trop ce qu'en ont pensé les surréalistes quand ils ont vu (et s'ils l'ont vu...) cet étonnant mélange de thriller et de magie noire, mais je vous mets mon billet que les incroyables scènes de danses masquées ont durablement marqué la rétine de Louis Aragon, André Breton & co.

— proposé par Xavier

Rien à voir avec le flip-and-flap ou des quelconques baskets à enfiler. Non. Ici, c'est du sérieux.

Une photographie soignée, impeccable, un Richard Widmark fiévreux et habité, et bien sûr Gene Tierney plus touchante et plus belle que jamais...
Jules Dassin livre un film noir, poisseux à souhait, ponctué de plans inspirés dans un Londres à l'atmosphère étouffante.

Incontournable. C'est sympa, vous verrez...

— proposé par Zuul

Comédie so british, qui part d'une situation burlesque assez quelconque (un écrivain organise une séquence de spiritisme à la suite de laquelle son ex-femme, disparue, lui réapparaît sous la forme d’un embarrassant spectre vert fluo) pour aller vers une forme assez subversive, presque perverse, de comédie du remariage. Merveilles de la polysémie, joyeusetés insolentes et mise en forme pétillante, voici l'occasion de découvrir un autre David Lean...

— proposé par ed crane

J'ai longtemps traîné des pieds avant de découvrir French Cancan... J'avais le sentiment que le film allait être une resucée du Carosse d'Or, qui m'a toujours à moitié emmerdé. Du coup, je préférais revoir Vercingetorix pour la 37ème fois, plutôt que de me coltiner Gabin et ses danseuses. Grave erreur : le film est une splendeur (précipitez-vous sur le BR, le travail de restauration est éblouissant et rend hommage à l'incroyable photo de Michel Kelber) et une bouleversante réflexion sur le spectacle et la vieillesse.

— proposé par Xavier

-Albert : Écoute, ma bonne Suzanne, t'es une épouse modèle.
-Suzanne : Mof !
-Albert : Mais si, t'as que des qualités. Et physiquement, t'es restée comme je pouvais l'espérer. C'est le bonheur rangé dans une armoire. Et tu vois, même si c'était à refaire, et bien je crois que je t'épouserais de nouveau. Mais tu m'emmerdes.
-Suzanne : Albert !
-Albert : Tu m'emmerdes gentiment, affectueusement, avec amour ! Mais tu m'emmerdes !

Dialogue d'Audiard, Verneuil aux commandes, Gabin et Belmondo au sommet.

Voilà. J'ai besoin de développer ?!

— proposé par Zuul

Restauré en 2011-2012 par le laboratoire de l'Immagine Ritrovata à Bologne, avec un financement partiel de la World Cinema Foundation de Martin Scorsese, le film a été présenté cette année à Cannes puis à Bologne, pour le festival d'Il Cinema Ritrovato. C'est là que j'ai découvert ce drôle de film, qui mêle drame social, comédie musicale, mélodrame et polar (quelque part entre le néoréalisme italien et le Chien enragé de Kurosawa), mais surtout que j'ai pris connaissance de son émouvante histoire, et à travers elle d'une partie de l'histoire méconnue du cinéma indonésien.
Pour en savoir plus : http://www.dvdclassik.com/article/dvdclassik-a-bologne-un-exemple-de-restauration-3eme-partie
 

— proposé par ed crane

— proposé par Rocka

Premier plan du film : dans un jeu d'ombres quasi-expressionniste (image 1), une bonne soeur va chercher une jeune femme dans la cellule de sa prison, pour l'emmener à son procès. Elle vient en effet de tuer son ancien amant (image 2), et tandis que chacun l'accable, le film va reconstruire dans une suite de flashbacks l'entremêlement des faits et des intentions qui aura mené au drame. Ce faisant, plusieurs vérités (la vérité des coeurs, la vérité des cours, celle des uns et celle des autres...) vont apparaître, dans leur complexité et leur incompatibilité.

Le Clouzot première époque (jusqu'aux Diaboliques) était - à l'exception peut-être de Manon et de Miquette - impeccablement génial. On parle moins de la suite de sa filmographie, qui contient pourtant d'autres oeuvres admirables, au premier rang desquelles ce film puissant, complexe, troublant, où une extrordinaire Bardot (image 3) révèle une inattendue palette d'émotions. A découvrir.

— proposé par ed crane

Un De Palma mineur face aux nombreux chefs d’œuvre composant sa filmo. Je l'ai cependant découvert avant mes 10 ans et sa scène finale est longtemps restée gravée dans ma mémoire. Hélas en le revoyant plus âgé ses défauts me sont apparus, notamment l'insistance de Kirk Douglas à jouer les vieux beaux alors qu'il avait 62 ans...

La 1ère capture (finalement assez facile puisque de nombreuses équipes l'ont trouvée) se déroule dans le centre où réside le personnage d'Amy Irving, visible de dos.

La 2ème capture montre le résultat des pouvoirs du personnage d'Amy Irving sur une camarade de classe, tandis que la dernière capture la présente de face, avec William Finley en arrière plan (aka "The Phantom of the Paradise").

— proposé par zemat

Un escroc, interprété par un Michael Caine encore au faîte de sa carrière, compte dérober un buste (indice 1) à un milliardaire. Après avoir trouvé le sosie de la statue et de la défunte épouse de ce dernier en la personne de Shirley MacLaine (indice 2), il pense avoir toutes les cartes en main pour que son plan se déroule sans accroc. Malheureusement, il va vite déchanter.

Dans la lignée des films de casses qui ne se prennent pas trop au sérieux, Ronald Neame signe ici une comédie maligne, vive et attachante, menée tambour battant par son couple vedette.

— proposé par groucho

On prend Kazan + F. Scott Fitzgerald + Harold Pinter, on ajoute un Bob de Niro séduisant et juste, une pincée de grands hollywoodiens comme Mitchum ou Dana Andrews, on secoue, et on obtient un chef d'oeuvre.

Le dernier film de Kazan, en forme de déclaration d'amour teintée de cynisme au cinéma, en forme de testament aussi, plein de poésie, de lucidité amère, nous raconte avant tout le simple destin d'un homme dont la chute intervient trop tôt.

— proposé par Zuul

Les Jeunes lions, les maudits, c'est trois personnages incarnés par Brando, Dean Martin et Monty Clift, dont le film retrace les destins croisés entre 1938 et 1945.

Je sais pas vous, mais moi, voir Brando avec les cheveux décolorés et en uniforme de la Wehrmacht, ça m'a fait quelque chose...

Comment ça perverse ?!

— proposé par Zuul

Premier film de Fritz Lang aux Etats-Unis, Fury reste encore marqué de la période allemande où l'on retrouve quelques traits caractéristiques de certaines oeuvres (dysfonctionnement de la police qui laisse place au jury populaire, scéne de foule enfiévrée, homme cerné..) Il y apporte in fine une touche humaniste qui valorise ce qui aurait du n'être qu'une aimable petite série B. Un de mes Fritz Lang préférés.

— proposé par Blackula

Il est impossible pour moi d'envisager une session du FRCD sans proposer un film d'un genre cher à mon coeur la Blaxploitation. Et quel meilleur postulant qu'un des fleurons du genre, Black Caesar.  Fred Williamson y est à son apogée et le film même sorti de son contexte de production peut être considéré comme un excellent film. Réalisé par un Larry Cohen en grande forme, le film bénéficie de la superbe musique de James Brown. Plutôt que de vous extasier devant American Gangster regardez Black Caesar

— proposé par Rocka

Trait d'union entre Les 400 Coups et Baisers Volés, Antoine et Colette confirme le charisme de Jean-Pierre Léaud et le talent de François Truffaut pour raconter l'enfance - et le passage délicat à l'âge adulte. C'est aussi la découverte de Marie-France Pisier, qui bouffe littéralement l'écran dès sa première scène, et accessoirement le deuxième film avec Rosy Varte que je vous propose cette semaine, après French Cancan. D'ici à ce que vous ayiez Maguy à trouver dans les prochaines semaines...

— proposé par Xavier

Ah, 007... C'est avec ce film qu'à démarré ma passion pour ce personnage, puisque c'est le 1er volet que j'ai découvert vers 6/7 ans (en double programme avec "Le Jeu de la Mort", ça claque !).

Ah, cette époque où les 007 n'étaient pas encore diffusés à la TV, à l'exception de "L'Espion qui m'Aimait" qui a eu droit à une diffusion sur Antenne 2 un mardi soir vers 1984/85 (grand souvenir de cours d'école le lendemain !). Quelques temps plus tard, mon père s'est mis à les louer au vidéo-club (je ne sais combien de fois j'ai pu voir "Rien que pour vos Yeux" en VHS pirate...), puis Canal+ s'est mis à les diffuser un par un, me permettant d'approfondir mes connaissances.

"You Only Live Twice" restera donc "mon premier", et aussi l'un des meilleurs volets de la saga selon moi.

Avec un film aussi connu, il est peu aisé de proposer des captures trop faciles sous peine de les retrouver en un clic via google images. Et puis, c'est le FRCD, faut que vous fassiez bosser vos méninges !

Bref, la 1ère capture était bien salée, avec une image issue de la scène du camp d'entraînement chez les "ninjas" (bon, OK, faire passer Connery pour un pêcheur japonais est loin d'être la meilleure idée...).

Tandis que la 2ème capture était là pour vous dérouter et surligner la nature japonaise du film : elle est extraite d'une poursuite de 007 dans des docks, avec pour final un superbe plan en plongée pris par un hélico.

Le dernier indice était "cadeau" : 007 y découvre la véritable nature du volcan / repère de Blofeld.

Une dernière remarque : pour les fans jetez-vous sur le coffret, la remasterisation des films est excellente (même si moins marquée pour "Thunderball" et ce volet).

— proposé par zemat

John Milius a réalisé Conan le barbare, un classique de l'héroic-fantasy brutal et indétrônable. C'est fabuleux, mais le revers de la médaille c'est que le reste de sa filmographie est totalement éclipsée par ce monument du 7ème art. Dommage car au moins deux de ses autres films sont dignes d'intérêt à mes yeux -j'ai même un petit faible pour un 3ème, le bourrin L'aube rouge-, L'adieu au Roi avec Nick Nolte et Le lion et le vent. Une fresque épique se passant au début du 20ème siècle en plein désert marocain, un cheik (Sean Connery) kidnappe une américaine (Candice Bergen) et ces deux enfants ce qui oblige le Président Roosevelt (Brian Keith ) à intervenir alors que les nations présentent dans le pays sont prêtes à sombrer dans le chaos de la première guerre mondiale. Tous les ingrédients sont réunis pour plonger les spectateurs dans une aventure à grand spectacle, moi j'adhère et j'en redemande !

— proposé par L'Etranger

Des indiens, des soldats, des cow-boys, de grandes étendues sauvages... et pourtant nous ne sommes pas dans un western au sens propre du terme puisque l'action du film se situe en Argentine, le fameux pays des gauchos ! Bon, le changement de pays n'est qu'un prétexte pour lancer un peu d'air frais parce qu'effectivement tous les codes du genre sont présents, mais les quelques différences (le paysage et la culture) sont biens exploitées par l'excellent réalisateur d'origine française (soyons chauvin) Jacques Tourneur. Le casting n'est pas en reste puisque cette production de la Century Fox nous offre un joli trio d'acteurs avec en tête d'affiche le sympathique Rory Calhoun -qui, selon moi, n'a pas eu la carrière qu'il méritait-, auquel on oppose un très solide second rôle en la personne de Richard Boone et enfin, l'atout charme du film est tenu par la sublime Gene Tierney. Le film est une belle réussite et je ne comprends toujours pas pourquoi il soit si peu connu et cité dans les "tops" westerns en France, une erreur qui, je l'espère, sera bientôt rétablie puisque le fleuron de l'édition du western en dvd, Sidonis, devrait le sortir en 2013

— proposé par L'Etranger

Le film de Raymond Bernard reste la meilleure adaptation du livre de Victor Hugo. Pourtant à part quelques diffusions avant 1990 sur FR3 (à l'époque), difficile de voir ce film en France à moins d'investir dans le zone 1 de chez Critérion. L'erreur sera bientôt réparée en 2013 avec un Blu-ray qui s'annonce chez Pathé. Ce sera l'occasion pour beaucoup de découvrir un film qui reste l'un des plus beaux du cinéma français, à la hauteur, pour moi, des "Enfants du Paradis". Sur la premiére capture, on peut voir Gavroche et la première victime des émeutes de 1842, que l'on retrouve vivant sur la deuxiéme capture. La derniére image montre Jean Valjean et les Thenardier dans ce qui sera un guet-apens. Harry Baur y campe un Jean Valjean habité, il faut le voir, bavant, suant, dans la premiére séquence soulever une statue que l'on jugerait réelle.

— proposé par Blackula

Richard Fleischer, un grand maître de la technique cinématographique, poursuit ses expériences filmiques en creusant toujours plus un thème qui lui est cher : la contamination du mal dans un univers organisé. Il met en scène des policiers à la recherche d'un tueur en série mystérieux, dans une société de plus en plus médiatisée qui renvoie nos instincts les plus bas à la face des citoyens à travers différentes fenêtres ouvertes sur le monde. Split-screens, sur-cadrages, ellipses visuelles, montage parallèle, le cinéaste fait naître avec précision un climat de paranoïa et de menace permanente, et offre par la même occasion l'un de ses rôles les plus surprenants à Tony Curtis dans un contre-emploi fascinant de tueur psychopathe et libidineux. "LEtrangleur de Boston" est l'un de ces grands films américains qui ont fait la liaison entre le vieil et le nouvel Hollywood.

— proposé par Roy Neary

"I'm a doctor of medicine. And a tramp by temperament. I'm also an alcoholic. My disease prevented me from practicing in Sydney. But out here it's scarcely noticeable."

Ted Kotcheff, qui réalisera quelques années plus tard le célèbre First Blood (Rambo) plante sa caméra à Bundanyabba, improbable repaire de rednecks australiens, pour y filmer la longue descente aux enfers d'un quidam ordinaire. Deux heures magistrales, kafkaïennes et lynchiennes en diable, où seront savatés une dizaine de kangourous, et ingurgités quelques 700 litres d'alcool à l'écran. Une rareté, à vous procurer de toute urgence (DVD australien sur l'Amazon local).

— proposé par Xavier

Anthony Mann/James Stewart, une association mythique pour le western et le 7ème art. A la base James Stewart n'avait rien d'un cow-boy, une silhouette allongée, une gestuelle plutôt maladroite, il parait hésitant, voir timide, non vraiment, rien ne le prédestinait pour incarner le mythe des USA : le cow-boy qui est fort, courageux, sur de lui et souvent impitoyable ! Et bien justement, cette hésitation, cette maladresse lui va parfaitement, ça le rend humain et ça permet au spectateur de s'identifier plus facilement au héros. Et puis quand c'est Anthony Mann qui est derrière la caméra, le résultat est généralement sublimé, les décors naturels, l'histoire, les personnages, tout est parfait. Pour ceux qui sont réfractaires aux westerns en général, je ne saurai que conseiller les 5 films de leur collaboration : Je suis une aventurier, Les affameurs, L'appât, Winchester 73 et... L'homme de la plaine.

— proposé par L'Etranger

Film connu mais bizarrement peu visible de Coppola, malgré le casting (Gene Hackman, John Cazale, Harrison Ford) et une palme d'or, "The Conversation" par son ambiance sonore unique soulignée par la musique de David Shire, reste un de mes préférés du gros vigneron (pas mal son vin d'ailleurs, mais un peu cher).

— proposé par Blackula

Un jeune couple d'ouvriers, follement amoureux dans leur mariage, gagne une belle somme à un tirage d'une loterie. Mais la perte du billet vient momentanément gâcher leurs espoirs de faire fortune, sans oublier la menace venant d'un commerçant lubrique et sans retenue qui guigne les faveurs de la jeune femme. Avec cette chronique maline et très tendre, Jacques Becker rafraîchit sacrément le cinéma français d'après-guerre avec son sens de l'observation précis et si particulier (ici d'une communauté de prolétaires), sa quête de véracité, sa mise en valeur de la jeunesse et d'un Paris en pleine mutation, sa réalisation pleine de tonus (avec un montage dynamique "à l'américaine") et surtout un éloge de la puissance de l'amour qui doit savoir surmonter toutes les épreuves générées par le quotidien.

— proposé par Roy Neary

Un homme mystérieux semblant fuir quelque chose monte dans un train en partance pour la mer baltique. Il n'a pas de billet et achète ceux d'un compartiment qu'il pense vide, mais il est contraint de le partager avec une jeune femme. Dans le reste du train, la rumeur d'un meurtrier grandit...

Ça commence comme un polar à la Hitchcock, mais finalement l'intrigue policière importe peu. Le réalisateur s'attarde davantage sur les individus, les conventions sociales et les actes manqués. Une tension s'instaure et grandit au fur et à mesure que le train s'enfonce dans la nuit pour être libérée dans une scène mémorable de déchaînement collectif.

Un voyage en train allégorique, riche de thématiques et visuellement superbe.

— proposé par groucho

Avec une énergie de dingue, Samuel Fuller décrit le fonctionnement redoutable du crime organisé américain, et y envoie Cliff Robertson (image 3) en  loup solitaire déterminé à venger la mort de son père (image 1). 
Le film enchaîne les séquences d'anthologie, avec une inventivité formelle et une rage incomparables.
http://www.dvdclassik.com/critique/les-bas-fonds-new-yorkais-fuller 

— proposé par ed crane

La qualité des films de la Shaw Brothers étant très inégale, je ne remercierai jamais assez les programmateurs des chaînes "Ciné +" de nous avoir proposé il y a quelques années l'intégralité des films distribués par Wild Side en plusieurs vagues. Cela m'a permis de les découvrir un par un, puis d'acquérir en DVD ceux qui sortaient du lot.
Parmi les pépites du studio figure ce "Sabre Infernal". Mais vu que mes talents de critique sont limités, je préfère vous présenter celle rédigée par alinoe (faisant partie de la BoM Team, aka mon ancienne équipe du FRCD) :
http://www.bandofmovies.fr/forum/post483783.html?sid=ae3998392057332a03a8133ede24fcff#p483783
La 1ère capture était très vache, car on pouvait penser qu'elle était issue d'un des volets de la trilogie du "Sabreur Manchot". Tandis que la 2nde capture donnait plus d'indices avec l'arme destructrice convoitée pendant une bonne partie du film. La dernière capture montrait le célèbre acteur Ti Lung accompagné de son "sabre infernal", et pouvait hélas se trouver via google images (problème de dernière minute...).

— proposé par zemat

Un histrion intenable virevolte de femme en femme à la recherche du grand amour. Inconstant et capricieux, mais doté d'une grande capacité de séduction, il vit toujours dans l'instant, en quête du plaisir immédiat, et habite une grande maison où vit une communauté de gentils frappadingues. Au tout début des années 60, Philippe de Broca fait une entrée fracassante dans le cinéma français, en marge de la Nouvelle Vague dont il partage certes quelques caractéristiques. Il apporte sa fougue, son humour, sa légèreté, son dynamisme communicatif et surtout sa folie douce dans laquelle peuvent s'épanouir des sentiments amoureux - certes fragiles - et un parfum de liberté rassérénant. "Le Farceur", son deuxième long métrage, pose les bases d'une œuvre qui joue constamment ou presque sur la vitesse, les soubresauts, l'exaltation de la vie et la célébration de l'imaginaire, avec des personnages qui s'affranchissent des carcans d'une société aliénante afin de trouver leur singularité et de faire vivre leurs passions  - profondes ou momentanées - sans aucunes entraves.

— proposé par Roy Neary

Chance est un jardinier simple d'esprit qui n'a jamais quitté la propriété de son riche employeur. À la mort de ce dernier, il doit partir et se confronter pour la première fois à un monde extérieur qu'il ne connaît que par l'intermédiaire de la télévision. Il va faire des rencontres qu'ils l'amèneront, malgré lui, à fréquenter les sphères les plus hautes de la société américaines.

Une fable contemporaine, à la fois tendre et féroce. C'est aussi le dernier grand rôle de Peter Sellers qui livre un jeu tout en retenue.

— proposé par groucho